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#51 17-06-2011 18:30
- Salah-est
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Re : Oussama Darragi
@ arctic
Obrigado querida amiga de Portugal
Sim sabemos que o futebol Português, especialmente porque outros tunisianos têm desempenhado, Tawfik Hicheri, Zied Tlemçani e Selim Ben Achour recentemente
Esperantistas certamente será triste perder seu melhor jogador, e nós acreditamos que o nível [Oussema Darragi] para jogar ao mais alto nivemondial, que inclui dailleurs seu clube europeu Braga finalista em 2011.
Osama certamente afirmar-se na Península Ibérica jogo (espanhol-port) que lhe convém bem é um técnico excelente, com uma visão do jogo e as situações de leitura de um clube de classe alta que o inscrever-se e construir no presente e no futuro vai ser muito sortudo por ter [Oussema Darragi] na sua força de trabalho.
obrigado pela interret vir ao nosso site e espero ler mais vezes e outros defensores de Braga. Você pode escrever em Inglês ou Português aqui ou na nossa página do facebook em Inglês.
Adeus
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#52 07-09-2011 00:18
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Re : Oussama Darragi
Oussama Darragi plébiscité
Il va sans dire que la saison de l'Espérance Sportive de Tunis est loin d'être terminée, Orange CAF Champions League 2011 oblige, et que les saisons de nôtre Espérance s'enchevêtrent, et ça depuis un bon bout de temps. E-S-Tunis.com a quand même lancé un vote pour choisir les 3 meilleurs joueurs Sang et Or, selon les TarajjiManiaques, sur l'ensemble de la saison 2010 - 2011 (phase de poules de la CL 2010 et tours préliminaires de la CL 2011, Championnat et Coupe de Tunisie 2011) – c'est à dire à partir du match face à l'ES Sétif et jusqu'à la finale victorieuse face à l'Etoile du Sahel – une saison où l'Espérance a méritoirement remporté le doublé et s'est qualifiée en phase des poules de la CAF Champions League 2011, en attendant la suite du parcours dans cette joute continentale.
Oussama Darragi a été plébiscité meilleur joueur de la saison 2010 – 2011, suivi par Youssef Msekni, deuxième, et Mejdi Traoui, troisième.
Le choix de Darragi ne surprend guère et vient couronner une belle saison lors de laquelle il a été décisif, à plus d'un titre, en dépit de quelques hauts et bas !
Le plébiscite de Darragi n'est nullement usurpé : Darragi figure parmi le gotha mondial sur les pages de l'IFFHS. Il est l'un des 3 footballeurs actuellement actifs les plus populaires en Afrique en 2010. Il est troisième après l'Egyptien Mohamed Abou-Trika et le soudanais Haytham Mustapha. Il pointe actuellement en 6è place parmi les meilleurs buteurs du monde en 2011 avec 9 buts dans les compétitions internationales A et (inter-)continentales, équipes nationales et clubs.
Darragi, le numéro 1, une saison réussie, à l'instar de celle de l'EST vainqueur du doublé ! (Photo CHALA)
Voici, par ailleurs, le classement final, résultant du vote, en points, étant donné que 3 points ont été attribués au joueur cité en premier lieu, 2 au deuxième et 1 au troisième. Divers systèmes de notation ont été utilisés pour tester la crédibilité du vote sans pour autant que ça ne change le classement final.
1. Oussama Darragi (97 pts)
2. Youssef Msekni (79 pts)
3. Mejdi Traoui (48 pts)
4. Khaled Korbi (24 pts)
5. Khalil Chammem (17 pts)
6. Harrison Afful (13 pts)
7. Moez Ben Chérifia (10 pts)
8. Michael Eneramo (7 pts)
9. Yaya Banana (2 pts)
10. Walid Hicheri et Idriss Mhirsi (1 pt)
Msekni, apprécié par les TarajjiManiaques, se classe deuxième ! (Photo CHALA)
Les TarajjiManiaques ont donc cité 11 joueurs de l'effectif Sang et Or : Darragi, Eneramo, Msekni, Korbi, Afful, Traoui, Chammem, Banana, Mhirsi, Ben Chérifia et Hicheri (dans l'ordre dans lequel ils ont été cités). Chacun de ses joueurs a été cité au moins une fois.
Une belle fin de saison de Traoui, troisième, qui lui a valu d'énormes satisfactions ! (Photo CHALA)
Le joueur le plus cité a été Darragi (42 fois), suivi de Msekni (35 fois), puis Traoui (28 fois). Voici, par ailleurs, le classement détaillé selon le nombre de citations suivi, entre parenthèses, du nombre de fois que le joueur a été cité (en 1èr lieu – en second lieu – et en troisième position) :
1. Oussama Darragi, 42 (19 – 17 – 6)
2. Youssef Msekni, 35 (16 – 12 – 7)
3. Mejdi Traoui, 28 (6 – 8 – 14)
4. Khaled Korbi, 14 (4 – 2 – 8)
5. Harrison Afful, 8 (2 – 1 – 5)
6. Khalil Chammem, 7 (3 – 2 – 2)
7. Moez Ben Chérifia, 7 (1 – 1 – 5)
8. Michael Eneramo, 4 (0 – 3 – 1)
9. Yaya Banana, 1 (0 – 1 – 0)
10. Walid Hicheri et Idriss Mhirsi, 1 (0 – 0 – 1)
Nos remerciements les plus sincères aux TarajjiManiaques qui ont participé et contribué au succès de ce vote et nos meilleures félicitations aux joueurs plébiscités, et nous vous donnons rendez-vous avec d'autres votes sur E-S-Tunis.com incha Allah !
Rédaction d'E-S-Tunis.com
#53 07-09-2011 13:50
- Gianni
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Re : Oussama Darragi
c'est vraiment le meilleur sur tous les plans.
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#54 07-09-2011 17:37
- novantezimo
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Re : Oussama Darragi
Félicitation à DARRAGINO pour la bonne saison qu'a passé ce joueur talentueux avec l'Emkachkha.
Malheureusement les espérantistes ne peuvent être que déçus par un joueur peu épargné par les blessures. DARRAGI a-t-il encore les moyens de nous faire rêver ? Ses accélérations fulgurantes, ses frappes limpides deviennent peu à peu des merveilleux souvenirs ? Bien sûr, son talent, encore intact, lui permettrait quelques coups d'éclat mais personne ne veut voir l'ombre d'un joueur adulé sur le terrain, si brillant auparavant. Le fantôme de DARRAGI contre le WAC ne fut-il pas un avertissement ? L'avenir ne peut guère se conjuguer avec le passé, aussi merveilleux soit-il.
DARRAGI est forcément responsable de la baisse de forme des champions de Tunisie, qui ont enchaîné en ligue des champions trois matches sur quatre sans victoire.
DARRAGI passait la plus mauvaise période de sa saison. En baisse de forme, il n'arrivait plus à assurer la liaison entre la première relance et les attaquants espérantistes. Et pour cause, généralement, cette liaison, il la faisait lui-même, seul, avec le ballon dans les pieds. C'est ce que l'on voyait tout au long de la saison. Alors que Nabil cherchait la bonne formule dans les passes rapides et les combinaisons triangulaires et autres.
DARRAGI n'a pas encore acquis le sens du jeu comme les grands meneurs de jeux qu'ont connaissent. C'est bien là le principal problème : sentir ses partenaires, anticiper leurs déplacements et donner le ballon juste, Malheureusement c'est un talent qui ça ne s'apprend pas, c'est inné.
On arrive là au défaut qui empêche DARRAGI d'être un véritable numéro 10 : il lui manque encore une certaine vision du jeu qui lui fait sentir où sont placés ses partenaires. A l'heure actuelle, DARRAGINO est pour moi un milieu relayeur de (très ?) haut niveau, très adroit grâce à son talent et un relayeur doit être [toujours] en forme lorsque le physique lâche il ne peut rien faire, un numéro 10 peut jouer même lorsque son physique est en baisse.
Il n'est pas très brillant dans le repli défensif mais il doit réussir au moins dans l'organisation du jeu de l'espérance.
Nous attendons de lui beaucoup plus il doit prouver qu'il est digne de ce classement par une performance au dessus de la moyenne et contenu.
W EST W L'EMAKACHKHINE
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#55 22-09-2011 11:53
- Gianni
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Re : Oussama Darragi
Je vois que Darragi est bon dans tous les compartiments du jeu.
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#56 03-10-2011 17:48
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- Invité
Re : Oussama Darragi
IFFHS - Le Meilleur Buteur Mondial 2011 : Darragi rélégué à la 16è place
L'IFFHS (International Federation of Football History and Statistics) vient de rendre public son classement mensuel du meilleur buteur mondial 2011. Dans le nouveau classement publié le 03 octobre 2011, Darragi, qui était 5è puis 6è, est rélégué à la 16è place, ex-aequo avec David Villa (FC Barcelone, Espagne), lui qui a été suspendu en équipe nationale et non aligné lors du match Ahly - Espérance, sans pour autant marquer dans les matchs lors desquels il a été aligné. Son compteur buts stagne donc au niveau de 9 buts entre matches internationaux A (5) et compétition continentale de clubs (4).
Le méxicain du Manchester United, Javier Hernández, mène la danse avec 14 buts (11/3), suivi du colombien du FC Porto puis Atlético de Madrid, Radamel Falcao, avec 14 buts aussi (3/11). Le jordanien Hassan Adbel Fattah Hassan Mahmoud pointe à la troisième place avec 13 buts (9/4).
Rédaction d'E-S-Tunis.com
#57 12-10-2011 13:18
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- Invité
Re : Oussama Darragi
Trois jours de repos pour Darragi
Absent des entraînements, Oussama Darragi va devoir observer un repos total de trois jours après avoir attrapé une angine.
A signaler que tout le reste de l’effectif s’est entraîné [avant-hier] y compris Majdi Traoui qui a rejoint le groupe après un repos d’une dizaine de jours.
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#58 17-10-2011 20:43
- Rédaction
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Re : Oussama Darragi
Exercices spécifiques pour Darragi
Eloigné des terrains depuis quelques jours à cause d’une méchante angine, Oussama Darragi est soumis depuis deux jours à un travail spécifique de remise en condition. Aujourd’hui, il s’est entraîné sous la conduite de Nabil Maaloul au Parc Hassène Belkhodja.
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#59 02-11-2011 13:04
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Re : Oussama Darragi
Darragi à la croisée des chemins
Victime de qui, Darragi ?
Au plus fort de son ascension, lorsqu'il portait haut les couleurs de l'Espérance et de l'équipe nationale, il rayonnait sur le terrain tel un maestro, Oussama Darragi était considéré comme le nouveau Hamrouni ou Tarek Dhiab.
Nous avions estimé, à l'époque, que la comparaison ne reflétait pas tout à fait la réalité des choses. De plus, il ne nous paraissait pas judicieux de reproduire le sempiternel schéma suggérant que les ex-milieux de terrain de l'EST devaient disposer à tout prix d'un successeur de la même trempe. Dans notre esprit, il ne s'agissait pas au fond de chercher à sous-estimer le jeune joueur prometteur «sang et or», qui possédait de réels atouts dans sa manche : la plupart des qualités nécessaires à son poste, une bonne vision du jeu tournée vers le collectif, un certain don dans l'exécution des coups de pied arrêtés, une redoutable frappe de balle et un rare sens du but qui tendait à s'affirmer. Certains de ses gestes, il est vrai, renvoyaient directemenet aux facéties de Hamrouni ou Tarek Dhiab, qui sont la marque des techniciens de première catégorie.
N'avait-il pas inscrit un but «à la van Basten» aux éliminatoires de la Coupe du monde à Abuja au Nigeria, suivi d'une autre réalisation de la même empreinte en Ligue 1 ?
Darragi illuminait le jeu «sang et or» en même temps que le football national, qui a besoin de petits génies et de grands virtuoses pour séduire et enflammer les supporters. Oui, mais voilà ! Loin de se placer au diapason des talentueux «Argentins» Agrebi, Laâbidi et Dhiab, il s'en est éloigné au fil du temps jusqu'à redevenir, désormais, un footballeur au jeu sans relief particulier.
Il est ainsi dans un genre hybride, indéfinissable : ni créateur, ni relayeur, ni buteur, ayant un rôle difficile à cerner.
D'ailleurs, il ne figure même plus dans l'équipe type de l'EST, même s'il commence à retrouver ses sensations. Néanmoins, rien ne permet désormais de croire en sa résurrection soudaine.
De quoi Darragi souffre-t-il au juste? D'un transfert en Europe avorté qu'il n'a jamais pu digérer? D'une certaine suffisance? D'un physique précaire et d'un moral fragile? D'une relation un peu compliquée avec son entraîneur? D'un cadre d'expression technique qui ne lui sied pas? D'une pression trop forte qui pèse sur ses épaules? De tout cela à la fois, sans doute. Et dans des proportions qui restent bien sûr à évaluer.
Mais au final, il faut admettre que Darragi est d'abord victime de lui-même et de son incapacité obstinée à s'imposer bel et bien en toutes circonstances. Darragi devra s'ouvrir sur les autres, en se pliant aux exigences tactiques et mentales de son métier.
D'ailleurs, la barrière, qu'il devra s'employer à franchir, nous paraît, d'abord d'ordre psychologique plutôt que technique. Car le talent est immuable, mais la confiance variable. Pour redevenir «Picasso» et mériter le surnom, le meneur de jeu «sang et or» a besoin de sérénité et d'être mis en confiance. D'un regard complice autour de lui.
Auteur : Karray BRADAI
Ajouté le : 02-11-2011
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#60 17-11-2011 20:17
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- Invité
Re : Oussama Darragi
Infirmerie : Cinq jours de repos pour Darragi
Victime d’une contusion musculaire à la cuisse gauche lors du match d’ouverture à Gafsa et remplacé dès la 18ème minute par Yassine Taha Khenissi, Oussama Darragi observera cinq jours de repos actif et sera soumis à un traitement. Par la suite, le Capitaine «Sang et Or» subira un contrôle avant de décider de son retour parmi le groupe.
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#61 12-12-2011 20:27
- super newyorker
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Re : Oussama Darragi
Darragi s'etait permis le luxe d'argumenter avec Nabil apres son changement,pretendant qu'il etait sur le point de retrouver ses reperes.Et bien,c'etait a 15 minutes de la fin du match!75 minutes ne lui n'ont pas ete suffusantes pour entrer dans le jeux.C'est a faire reflechir.Un joueur de sa trompe evocant une excuse aussi invraisemblable,c'est incomprensible.Professionisme quand tu nous fuis.Sir,l'Esperance avait gagne ses meilleurs games sans toi.Je ne pertends pas etre un expert,mais j'ai joue au football (ecoles,minimes et cadets)et je comprends qu'il est temps de remettre les pendules a l'heure.Restorer la discipline et laisser partir ceux qui ne peuvent plus donner a l'Esperance autant qu'il recoivent.Quant a la defaite,il faut la prendre avec philosophie:peut etre Allah nous a epargne une catastrophe footballistique,come un score fleuve duquel on ne se relevera plus jamais!
Dernière modification par super newyorker (13-12-2011 07:43)
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#62 13-12-2011 13:40
- Gianni
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Re : Oussama Darragi
LaPresse
Le cas Darragi De solution à problème…
Décisif hier, transparent aujourd'hui; Darragi est devenu un cas qu'il faudra gérer. Pourtant, l'EST a bien joué même si elle a fini par tomber dans la facilité. Nous ne reviendrons pas sur les raisons de la défaite déjà analysée, mais on aimerait tout de même parler de Oussama Darragi «coupable» aux yeux d'une grande frange du public «sang et or», «victime» pour une autre. Nous ne nous proposons pas comme étant un tribunal pour juger l'enfant gâté de l'Espérance, mais y a-t-il vraiment un «cas Darragi»?
Trahi par le physique
Oussama Darragi fait partie de ces joueurs de technique qui n'aiment pas trop suer et récupérer la balle. Fantaisite? Bien sûr. Peut-on nier que ce garçon a de fortes qualités individuelles (dribble, précision des passes, jeu de tête)?
Depuis son ascension en 2007, il a n'a cessé d'étaler son talent. C'était au moment où Hamdi Meddeb supervisait l'opération «relookage» de l'EST. Darragi, à cette époque, était le joueur-révélation de l'équipe avec un statut de star qui rappelait d'anciennes gloires de l'Espérance.
En quatre ans, Darragi a-t-il réussi à faire progresser l'EST? A-t-il surtout réussi à rejoindre la cour des grands joueurs «sang et or»? Les réponses sont mitigées. C'est que ce garçon a alterné le bon et le moins bon. Tantôt génial, tantôt discret, mais souvent avec une condition physique précaire, Darragi aura terriblement manqué de continuité. Son tort est de ne pas avoir fait des progrès athlétiques dans ce football moderne ce qui est impitoyable dans ce domaine.
Départ imminent
Contre «Al Sodd», Oussama Darragi a été aligné au départ, ce qui était une surprise quand on sait qu'il est sorti des plans de Maâloul en Ligue des champions. Hormis ces premières 30' où il a donné de la profondeur à l'attaque et où il a fait le demi attaquant de soutien, Darragi a fini par disparaître de la circulation au point d'être remplacé. La brève mais tendue discussion qu'il a eue avec Maâloul veut tout dire. Darragi n'est plus aujourd'hui le patron de l'équipe. Il n'est plus non plus le joueur adulé d'il y a longtemps. Peut-être qu'il n'a plus la tête à l'EST, peut-être qu'il ne peut plus s'entendre avec Maâloul, mais une chose est sûre : Darragi est devenu un véritable cas. Relégué au statut de remplaçant, peu décisif sur les matches à enjeu, ce joueur, dont personne ne nie le talent, a la tête ailleurs. Est-ce le moment de partir ? Sans doute. Mais à quel prix ? Et s'il reste, quels rapports aura-t-il avec Maâloul ? Nous ne tarderons pas à le savoir.
Auteur : R.EL HERGUEM
Ajouté le : 13-12-2011
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#63 24-12-2011 02:19
- Rédaction
- Invité
Re : Oussama Darragi
Fiers d'être espérantistes, tunisiens et africains !
L'une des légendes Sang et Or, Tarak Dhiab, est désormais ministre de la jeunesse et des sports. Sur les traces du ballon d'or espérantiste, un autre numéro 10, Oussama Darragi vient d'être sacré joueur de l'année 2011, évoluant en Afrique. Un espoir d'un nouveau ballon d'or pour l'Espérance et pour la Tunisie ! L'Espérance a pour sa part été, sans surprise d'ailleurs, désignée club de l'année. Des succès fort mérités. En attendant d'autres, notre hebdo des ... mots !
Tarak Dhiab – Le Temps
«Oui, je viens d'apprendre ma nomination à la tête du ministère du Sport. C'est un honneur, pour moi, de servir mon pays. Il s'agit, en vérité, d'une responsabilité collective et que toutes les décisions vont être prises de manière participative. Fini le temps des décisions unilatérales. Tant de défis nous attendent et nous allons essayer, sans ménager aucun effort, pour que le sport tunisien retrouve toute sa splendeur.
Je ne terminerais pas sans noter que mon bureau est ouvert à tout le monde».
Du rectangle vert au monde de la politique : Tarak réussira-t-il la transition ? Bonne chance ! (Photo : blogspot)
Issa Hayatou – CAF Online
Issa Hayatou : Président contesté de la CAF ! (Photo : CAF Online)
«Ce soir [ndlr. le soir du jeudi 22 décembre 2011], les joueurs, officiels et administrateurs qui se sont distingués au cours de cette année verront leurs efforts, qui sont à la base de nos succès, récompensés.
Au fil des ans les performances des clubs, des joueurs, des arbitres lors des compétitions majeures à travers le monde ont certainement contribué à rendre chacun d'entre nous un peu plus fier d'être Africain. Avec le potentiel de talents émergents que nous avons j'ai la conviction que nous serons très bientôt au sommet.
Aujourd'hui nous ne célébrons pas seulement le football africain mais ce qui se fait de mieux dans ce football.
Pour conclure, je tiens à féliciter tous les vainqueurs de ce soir et souhaite aux perdants bonne chance pour l'avenir».
Yaya Touré – CAF Online
Yaya Touré : Joueur de l'Année (Photo : CAF Online)
«Je suis très heureux de cette distinction. C'est une journée spéciale dans la vie d'un footballeur que d'être distingué Joueur de l'année. En ce moment je pense à ma famille, à ma femme et à mes enfants pour le soutien qu'ils n'ont cessé de m'apporter. Je voudrais également remercier mon frère, Kolo, mes coéquipiers au sein des Eléphants et ceux de Manchester City. Je n'oublie pas la fédération ivoirienne.
Ce n'était pas facile de s'imposer, la concurrence était rude. Je vis des instants très intenses. C'est la plus belle récompense de la carrière.
Je suis impatient d'être en Guinée Equatoriale où nous jouerons nos premiers matches. Il faudra faire attention. Le football africain est en pleine croissance. La qualification du Botswana et du Niger démontre qu'il n'y aura pas d'adversaire facile».
Oussama Darragi – Eurosport Arabia
«Je suis très honoré de cette distinction qui m'incitera à travailler davantage et donner le meilleur de moi-même tant en sélection qu'avec l'Espérance.»
Oussama Darragi : Joueur de l'Année (Basé en Afrique) (Photo : CAF Online)
Oussama Darragi – CAF Online
«I am very elated to adjudged Player of the Year (Based in Africa). It was a hectic season and I gave out my best in every competition.
I won a lot of trophies with my club. The contributions of my colleagues were pivotal in me attaining this feat».
Souleymane Coulibaly – CAF Online
Souleymane Coulibaly : Meilleur espoir de l'Année (Photo : CAF Online)
«Je suis très fier d'avoir gagné ce premier trophée. Je le prends comme un encouragement pour le futur. Je pense qu'il est la récompense d'un travail acharné et de mon énorme volonté de réussir. Mon rêve est de pouvoir atteindre le niveau de mes aînés, Samuel Eto'o et Didier Drogba bien sûr. Mais, je le sais, la route est encore longue, très longue, semée de beaucoup d'embûches. Je ne fais que commencer. Le plus dur est devant moi.
Mes pensées et mes prières vont à tous ceux qui sont morts pendant les troubles qui ont affecté mon pays ainsi que tous les pays africains touchés par les mêmes évènements. Mon souhait le plus cher est que 2012 soit une année de paix dans toute l'Afrique».
Par Fayçal BEN HABIB
#64 26-12-2011 10:05
- Gianni
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Re : Oussama Darragi
Que Darragi prend cette récompensation comme le début d'une nouvelle carrière.
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#65 05-01-2012 09:50
- ESTfan
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Re : Oussama Darragi
CAN 2012 — Le demi «sang et or» côté cour côté jardin
L'équipe de Tunisie a-t-elle besoin de Darragi ?
Depuis son retour en grâce au Japon, le milieu «sang et or» n'a pas apporté une plus-value à l'Equipe de Tunisie. Et ça fait longtemps que cela dure…
Il a la confiance de Trabelsi
— S'il y a des joueurs ayant bénéficié d'un traitement particulier de la part du sélectionneur national, Oussama Darragi arrive au premier rang. Quand il était en désaccord avec Maâloul, ou blessé, Trabelsi ne l'a jamais lâché. Le «Sang et Or» se sent redevable envers le sélectionneur, c'est une motivation supplémentaire pour lui. Quand il parle de «plaisir retrouvé», cette réflexion vaut également pour l'accueil que lui a réservé le staff en Espagne, mais aussi certains coéquipiers comme Korbi et Bouazzi, qui font partie de ses proches. Quand il se sent choyé et aimé et qu'il chasse ses vieux démons, le joueur de l'EST peut être un leader positif.
Il est mieux entouré aujourd'hui
L'émergence de Zouheir Dhaouadi, le profil de Chikhaoui, voire de Saïhi, sa complicité avec Youssef M'sakni sont autant de facteurs qui peuvent profiter à Darragi. Ce dernier évolue dans le même registre technique que cette galaxie de joueurs grands et vifs, qui demandent, proposent et «sentent» le jeu. Avec Trabelsi, le milieu «sang et or» n'a plus d'exigence particulière. Au milieu, ou en attaque, il prendra la place qu'on lui indiquera. Il est capable de jouer sur tout le front et d'évoluer dans n'importe quelle zone. Avec, Saïhi, M'sakni, Traoui, Ragued, Adel Chedly, les connexions seront plus faciles, les «relations techniques» plus naturelles. Ses dribbles et ses accélérations n'ont quand même pas totalement disparu.
Il a retrouvé la forme !
Son regain de forme au Japon reste un point positif qui milite en faveur de sa convocation. Il a retrouvé depuis quelques semaines son sens du but et de la passe. C'est ce profil et cette expérience que recherche encore Trabelsi pour faire émerger des joueurs majeurs. Certes, son dernier bon match avec l'équipe de Tunisie remonte à l'été 2009, à Lagos face au Nigeria. Mais à vingt-cinq ans (né le 3 avril 1987), il n'est jamais trop tard pour se réveiller. Ses statistiques en sélection s'avèrent moyennes, c'est vrai. Mais, dans le groupe retenu pour le stage des Emirats Arabes Unis, aucun milieu n'a marqué plus que lui.
L'Espérance, c'est autre chose
Il est difficile de savoir s'il est revenu à son meilleur niveau. On ne parle même pas de sa saison de gloire en 2010-2011, quand la Tunisie a découvert un jeune joueur d'une fraîcheur incroyable, d'un enthousiasme communicatif et d'une percussion efficace. Depuis, en peine à se souvenir d'un bon match de lui, soit avec l'EST, soit avec la sélection.
A l'EST, on dit qu'il a retrouvé la majeure partie de son talent et de ses qualités. C'est possible. Mais depuis un certain match ESS-EST, en championnat, on n'a jamais retrouvé le Darragi d'antan.
Chaque fois que Trabelsi va le superviser, il a retrouvé quelques étincelles du joueur d'autrefois, qu'il n'est toujours pas parvenu à greffer dans une équipe de Tunisie toujours à la recherche de sa gloire d'antan.
Même au milieu, il déçoit
Si c'est pour avoir les mêmes exigences que par le passé, ce n'est pas la peine. Sous le règne de Faouzi Benzarti, Darragi avait ses petites manies : c'était au centre et rien d'autre.
Le prédécesseur de Sami Trabelsi avait fini par céder sans rien récupérer en contre-partie.
Aujourd'hui, le joueur assure qu'il est prêt à rendre service là où le sélectionneur le jugera utile. Il faudra voir sur le tas, si c'est vrai et surtout si c'est efficace. Car, c'est bien beau de jouer au centre ou à droite si c'est pour un rendement quasi inexistant, comme ce fut le cas contre la sélection catalane. On connaît certes le Darragi des jours heureux mais aussi celui plus négatif des jours plus difficiles.
Le passé comme un boulet
A-t-il récupéré moralement des moments difficiles qu'il a traversés ces derniers mois avec l'ex-entraîneur de l'EST, Nabil Maâloul? Lui prétend que oui ! A l'EST qui est passée à autre chose, c'est envisageable. En revanche, en équipe de Tunisie, c'est autre chose. D'ailleurs, nous soupçonnons qu'il est toujours fragile psychologiquement et qu'il est toujours blessé dans son amour-propre. Lorsqu'on évoque tout cela devant lui à mots couverts, ça lui procure du «stress», avoue-t-il.
Même s'il jure que, dorénavant, c'est bien fini et qu'il est prêt à remettre sa fraîcheur de jeu et d'esprit au service de l'équipe de Tunisie, on n'est cependant pas obligé de le croire sur parole.
Auteur : Karray BRADAÏ
Ajouté le : 05-01-2012
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#66 10-02-2012 12:04
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Re : Oussama Darragi
Oussama Darragi sacré ballon d'or arabe
TUNIS (TAP) - Le milieu de terrain de l'Espérance Sportive de Tunis, Oussama Darragi, a été sacré Ballon d'or arabe de l'année 2011 par le magazine sportif Al-Hadath Al-Riadhy qui récompense chaque année le meilleur footballeur arabe évoluant dans les championnats locaux ou étrangers.
Le joueur tunisien qui a récolté 230 points, devance largement l'attaquant d'Al Sadd du Qatar Khalfane Ibrahim Khalfane (166 points) et le défenseur du club italien d'Udinese, le Marocain Mehdi Benattia (163 points).
La quatrième place est revenue au gardien du club anglais de Wigan et de la sélection d'Oman Ali Al-Habsi (126 points), tandis que le reste des candidats ont été sous la barre de 100 points. Il s'agit de l'Algérien Riadh Boudabbouz (FC Sochaux/91 points), du Jordanien Hassan Abdelfatteh (Al Wahadat/77 points), du Libanais Ridha Antar (Shandong Luneng/72 points), de l'Egyptien Mohamed Abderrazek "Chikabala" (Zamalek/71 points) et l'Irakien Younes Mahmoud (Al Wakra du Qatar/48 points).
Ont pris part à ce référendum un grand nombre de journalistes et techniciens de 16 pays arabes dont des commentateurs auprès de 8 chaînes satellitaires arabes et des représentants de l'Agence France-Presse et de deux sites électroniques.
Oussama Darragi qui remporte ce trophée sept années après la consécration de Radhi Jaîdi (2004), devient ainsi le quatrième Tunisien à être désigné meilleur joueur arabe après feu Hédi Berrikhissa (1995) et Kais Ghodhbène (1999).
Le joueur "sang et or", 24 ans, qui a été classé 5e en 2009, a été élu en décembre dernier par la CAF meilleur joueur africain basé en Afrique pour avoir conduit l'Espérance de Tunis au doublé coupe-championnat et au titre de champion d'Afrique qui l'a qualifié au Mondial des clubs au Japon, et pour avoir contribué à la qualification de la sélection tunisienne à la Coupe d'Afrique des Nations et à la victoire finale en championnat d'Afrique des nations réservé aux joueurs locaux (CHAN-2011).
TAP
#67 17-02-2012 13:06
- Gianni
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Re : Oussama Darragi
Picasso, peintre du dimanche?
Un mystère nommé Darragi Il est passé du génie à l'anonymat…
Les fans «sang et or» ne reconnaissent plus, depuis un certain temps, leur idole dont les exploits techniques, la personnalité et le rayonnement sur le terrain avaient fini par en faire une icône.
Capable des tours de magie les plus étourdissants et invraisemblables, «Darraginho» ou «Picasso» (autre surnom) a souvent porté à bras le corps le jeu offensif de l'équipe de Bab Souika. Bien avant que n'explose une autre pépite dans le ciel du Parc «B», Youssef Msakni, lequel finira par composer avec Oussama un tandem de feu.
Malheureusement, comme si le mauvais sort s'était acharné sur ce garçon pourtant serein et très fort mentalement, voilà qu'il perd une grosse partie de ses moyens sous le règne de Maâloul. Se produisit alors l'invraisemblable: ce dernier n'hésite pas à le mettre sur le banc des remplaçants, notamment dans les matches de Ligue des champions disputés à l'extérieur. Motif invoqué : renforcer le travail défensif, de récupération et de neutralisation des points forts de l'adversaire. Un nouveau statut qui fera dans un premier temps jaser et en étonnera plus d'un. Avant de passer comme une lettre à la poste, le public ayant fini par s'en accommoder, d'autant que les résultats donnaient raison au technicien.
Pendant ce temps, Oussama souffrait dans sa chair. Qu'il est loin le temps où il alignait les buts et les passes décisives avec son club! Où, aussi, il réussissait un but d'anthologie, le 6 septembre 2009, dans la fournaise d'Abuja contre le Nigeria (2-2, pour le compte des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010). Dans un angle fermé, il ajustait côté droit le keeper des super Eagles, Enyeama. Et, tel un défi, il allait remettre cela un peu plus tard devant le CS Hammam-Lif.
Etonnant paradoxe
Aussi, faut-il reconnaître que ses dernières distinctions personnelles, à l'échelle aussi bien arabe que africaine, récompensent l'ensemble de son œuvre, si l'on peut s'exprimer ainsi, même si la retraite est encore bien loin pour lui, plutôt que ses performances durant l'année 2011. Et qu'en même temps, elles posent un étonnant paradoxe si on regarde de plus près à quoi est réduit aujourd'hui cette valeur sûre à laquelle on promettait une carrière exceptionnelle.
Mais il n'y a pas que cela. Ce joueur de 24 ans entretient des rapports difficiles avec les médias. Certains prennent cela pour de la timidité. D'autres pour de l'arrogance et de la prétention. Il lui arrive ainsi de «fermer» systématiquement son portable, se dérobant à ses devoirs médiatiques, comme il nous arriva de le constater. Il a, à coup sûr, des progrès à faire de ce côté-là!
Mais il faut croire que le tableau n'est pas totalement noir. Le bonhomme vient, en effet, de rafler, coup sur coup, à la fin de l'année dernière le Prix du meilleur joueur basé en Afrique, décerné par la Confédération africaine de football (CAF), puis le Ballon d'Or arabe attribué par le magazine Al Hadath Arriadhi sur la base d'un vote de journalistes et techniciens de seize pays arabes.
Mais voilà que, de retour de la CAN, il perd de nouveau sa place de titulaire dans les deux premiers matches officiels de l'ère Decastel. Un nouveau concurrent direct est venu mettre un peu plus de pression en la personne de Ihab Msakni. Va-t-il pouvoir réagir vigoureusement et se rebeller, ou plutôt se complaire davantage dans une sorte d'acceptation de la fatalité.
Darragi a donc intérêt à répondre très rapidement à cette interrogation. D'abord, sur le terrain et, ensuite, à ceux qui ont pour fonction d'éclairer la lanterne des lecteurs.
Dans ce mini-dossier, nous donnons la parole à deux techniciens qui connaissent très bien Oussama : son entraîneur en sélection, Sami Trabelsi, et son directeur sportif à l'EST, Larbi Zouaoui.
Auteur : Tarak GHARBI
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#68 17-02-2012 13:08
- Gianni
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Re : Oussama Darragi
Sami Trabelsi «Serein, malgré tout»
Comment analysez-vous le passage à vide traversé par Oussama Darragi?
On a affaire là à un grand joueur, très bon techniquement, mais aussi très honnête et toujours correct. On a voulu à un certain moment le faire douter. Pourtant, Oussama a su rester tout le temps serein malgré la période creuse qu'il a traversée.
Comment l'avez-vous trouvé lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations?
Je crois qu'il a surmonté cette phase difficile grâce à une prise en charge aussi bien physique que psychologique.
L'encouragerez-vous à partir tout de suite en Europe, que ce soit en Suisse (Sion) ou en Russie (Kauban Krasnodar)?
Il connaît mieux que quiconque ce qu'il doit faire et où se situe son intérêt. S'il doit partir pour l'aventure en Europe, j'espère qu'il le fera en parfait accord avec ses dirigeants. Darragi a toujours bénéficié de leur confiance et de leur estime. Si les deux parties trouvent un accord, pourquoi pas? Cela pourrait même lui donner un nouvel élan d'autant qu'il possède une marge de progression énorme.
Je le répète : le joueur et son club restent les mieux placés pour faire un tel choix.
Auteur : Propos recueillis par T.G.
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#69 17-02-2012 13:11
- Gianni
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Re : Oussama Darragi
Larbi Zouaoui (directeur sportif de l'EST) «Il va rebondir»
Le directeur sportif de l'Espérance, Larbi Zouaoui, a contribué à la formation de Darragi dans la catégorie juniors.
Vous avez accompagné la maturation de Darragi et vous êtes de ce fait bien placé pour analyser son évolution...
Au départ, ce joueur a bénéficié d'une base et d'une assise très solides. Pourtant, à un certain moment, il a souffert de quelques problèmes physiques car, tout jeune, il était d'une constitution plutôt fragile. Chacun s'accordait à lui reconnaître un don naturel, mais sa force musculaire ne suivait pas les segments et il y avait par conséquent un certain décalage. Sa taille lui a permis de compenser certaines carences d'autant que, durant deux ans, il a bien travaillé. Cela lui a permis de se distinguer et d'être convoqué en sélection nationale. Il a également suscité engouement et attente. Au lieu de le rendre plus fort, cela l'a quelque peu déstabilisé et fragilisé. D'où une phase de stagnation pour ne pas dire de régression. Ses idées et son énergie s'en trouvèrent dispersées. Selon moi, il va vite retrouver ses repères et dépasser cette grosse phase de doute.
Qu'est-ce qui justifie votre optimisme?
S'il ne possédait pas une base solide, il y aurait de bonnes raisons de s'inquiéter pour lui. Mais là, il s'agit d'un talent naturel et d'une force plutôt mal gérés. J'ai souvent discuté avec lui : il a envie de retrouver ses moyens et sa place naturelle de leader malgré un temps de jeu insuffisant.
Quel souvenir gardez-vous du jeune Darragi?
Dans la catégorie juniors, il a travaillé durement. Ce travail de base a payé. Sa première titularisation avec les seniors s'est faite en 2007 à Béja. Ce jour-là, l'EST a certes perdu, mais nous en avions conclu : «Nous avons perdu un match, mais gagné un joueur».
Qu'est-ce qui distingue Darragi?
Un certain éclectisme, une polyvalence remarquable sur le plan offensif. Son intelligence et sa technique l'autorisent à évoluer avec un égal bonheur sur les côtés, derrière l'attaquant de pointe, en régisseur, en passeur décisif grâce à une excellente lecture du jeu, et en puncheur aussi puisqu'il trouve facilement les filets adverses…
Comment expliquez-vous toutes ses distinctions alors que ce n'est pas vraiment la grande forme actuellement?
Je crois que ces titres personnels ne s'appuient pas sur les deux ou trois derniers matches. Ils récompensent plutôt la grosse part prise dans le triplé 2010-2011 quand il inscrivit beaucoup de buts décisifs et pesa de son poids dans la finale de la Coupe de Tunisie (auteur du but victorieux) et dans notre excellent parcours continental.
Auteur : Propos recueillis par T.G.
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#70 17-02-2012 17:35
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Re : Oussama Darragi
Picasso, peintre du dimanche?
Un mystère nommé Darragi
Il est passé du génie à l'anonymat…
Les fans «sang et or» ne reconnaissent plus, depuis un certain temps, leur idole dont les exploits techniques, la personnalité et le rayonnement sur le terrain avaient fini par en faire une icône.
Capable des tours de magie les plus étourdissants et invraisemblables, «Darraginho» ou «Picasso» (autre surnom) a souvent porté à bras le corps le jeu offensif de l'équipe de Bab Souika. Bien avant que n'explose une autre pépite dans le ciel du Parc «B», Youssef Msakni, lequel finira par composer avec Oussama un tandem de feu.
Malheureusement, comme si le mauvais sort s'était acharné sur ce garçon pourtant serein et très fort mentalement, voilà qu'il perd une grosse partie de ses moyens sous le règne de Maâloul. Se produisit alors l'invraisemblable: ce dernier n'hésite pas à le mettre sur le banc des remplaçants, notamment dans les matches de Ligue des champions disputés à l'extérieur. Motif invoqué : renforcer le travail défensif, de récupération et de neutralisation des points forts de l'adversaire. Un nouveau statut qui fera dans un premier temps jaser et en étonnera plus d'un. Avant de passer comme une lettre à la poste, le public ayant fini par s'en accommoder, d'autant que les résultats donnaient raison au technicien.
Pendant ce temps, Oussama souffrait dans sa chair. Qu'il est loin le temps où il alignait les buts et les passes décisives avec son club! Où, aussi, il réussissait un but d'anthologie, le 6 septembre 2009, dans la fournaise d'Abuja contre le Nigeria (2-2, pour le compte des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010). Dans un angle fermé, il ajustait côté droit le keeper des super Eagles, Enyeama. Et, tel un défi, il allait remettre cela un peu plus tard devant le CS Hammam-Lif.
Etonnant paradoxe
Aussi, faut-il reconnaître que ses dernières distinctions personnelles, à l'échelle aussi bien arabe que africaine, récompensent l'ensemble de son œuvre, si l'on peut s'exprimer ainsi, même si la retraite est encore bien loin pour lui, plutôt que ses performances durant l'année 2011. Et qu'en même temps, elles posent un étonnant paradoxe si on regarde de plus près à quoi est réduit aujourd'hui cette valeur sûre à laquelle on promettait une carrière exceptionnelle.
Mais il n'y a pas que cela. Ce joueur de 24 ans entretient des rapports difficiles avec les médias. Certains prennent cela pour de la timidité. D'autres pour de l'arrogance et de la prétention. Il lui arrive ainsi de «fermer» systématiquement son portable, se dérobant à ses devoirs médiatiques, comme il nous arriva de le constater. Il a, à coup sûr, des progrès à faire de ce côté-là!
Mais il faut croire que le tableau n'est pas totalement noir. Le bonhomme vient, en effet, de rafler, coup sur coup, à la fin de l'année dernière le Prix du meilleur joueur basé en Afrique, décerné par la Confédération africaine de football (CAF), puis le Ballon d'Or arabe attribué par le magazine Al Hadath Arriadhi sur la base d'un vote de journalistes et techniciens de seize pays arabes.
Mais voilà que, de retour de la CAN, il perd de nouveau sa place de titulaire dans les deux premiers matches officiels de l'ère Decastel. Un nouveau concurrent direct est venu mettre un peu plus de pression en la personne de Ihab Msakni. Va-t-il pouvoir réagir vigoureusement et se rebeller, ou plutôt se complaire davantage dans une sorte d'acceptation de la fatalité.
Darragi a donc intérêt à répondre très rapidement à cette interrogation. D'abord, sur le terrain et, ensuite, à ceux qui ont pour fonction d'éclairer la lanterne des lecteurs.
Dans ce mini-dossier, nous donnons la parole à deux techniciens qui connaissent très bien Oussama : son entraîneur en sélection, Sami Trabelsi, et son directeur sportif à l'EST, Larbi Zouaoui.
Auteur : Tarak GHARBI
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#71 17-02-2012 17:37
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Re : Oussama Darragi
Sami Trabelsi
«Serein, malgré tout»
Comment analysez-vous le passage à vide traversé par Oussama Darragi?
On a affaire là à un grand joueur, très bon techniquement, mais aussi très honnête et toujours correct. On a voulu à un certain moment le faire douter. Pourtant, Oussama a su rester tout le temps serein malgré la période creuse qu'il a traversée.
Comment l'avez-vous trouvé lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations?
Je crois qu'il a surmonté cette phase difficile grâce à une prise en charge aussi bien physique que psychologique.
L'encouragerez-vous à partir tout de suite en Europe, que ce soit en Suisse (Sion) ou en Russie (Kauban Krasnodar)?
Il connaît mieux que quiconque ce qu'il doit faire et où se situe son intérêt. S'il doit partir pour l'aventure en Europe, j'espère qu'il le fera en parfait accord avec ses dirigeants. Darragi a toujours bénéficié de leur confiance et de leur estime. Si les deux parties trouvent un accord, pourquoi pas? Cela pourrait même lui donner un nouvel élan d'autant qu'il possède une marge de progression énorme.
Je le répète : le joueur et son club restent les mieux placés pour faire un tel choix.
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#72 17-02-2012 17:38
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Re : Oussama Darragi
Larbi Zouaoui (directeur sportif de l'EST)
«Il va rebondir»
Le directeur sportif de l'Espérance, Larbi Zouaoui, a contribué à la formation de Darragi dans la catégorie juniors.
Vous avez accompagné la maturation de Darragi et vous êtes de ce fait bien placé pour analyser son évolution...
Au départ, ce joueur a bénéficié d'une base et d'une assise très solides. Pourtant, à un certain moment, il a souffert de quelques problèmes physiques car, tout jeune, il était d'une constitution plutôt fragile. Chacun s'accordait à lui reconnaître un don naturel, mais sa force musculaire ne suivait pas les segments et il y avait par conséquent un certain décalage. Sa taille lui a permis de compenser certaines carences d'autant que, durant deux ans, il a bien travaillé. Cela lui a permis de se distinguer et d'être convoqué en sélection nationale. Il a également suscité engouement et attente. Au lieu de le rendre plus fort, cela l'a quelque peu déstabilisé et fragilisé. D'où une phase de stagnation pour ne pas dire de régression. Ses idées et son énergie s'en trouvèrent dispersées. Selon moi, il va vite retrouver ses repères et dépasser cette grosse phase de doute.
Qu'est-ce qui justifie votre optimisme?
S'il ne possédait pas une base solide, il y aurait de bonnes raisons de s'inquiéter pour lui. Mais là, il s'agit d'un talent naturel et d'une force plutôt mal gérés. J'ai souvent discuté avec lui : il a envie de retrouver ses moyens et sa place naturelle de leader malgré un temps de jeu insuffisant.
Quel souvenir gardez-vous du jeune Darragi?
Dans la catégorie juniors, il a travaillé durement. Ce travail de base a payé. Sa première titularisation avec les seniors s'est faite en 2007 à Béja. Ce jour-là, l'EST a certes perdu, mais nous en avions conclu : «Nous avons perdu un match, mais gagné un joueur».
Qu'est-ce qui distingue Darragi?
Un certain éclectisme, une polyvalence remarquable sur le plan offensif. Son intelligence et sa technique l'autorisent à évoluer avec un égal bonheur sur les côtés, derrière l'attaquant de pointe, en régisseur, en passeur décisif grâce à une excellente lecture du jeu, et en puncheur aussi puisqu'il trouve facilement les filets adverses…
Comment expliquez-vous toutes ses distinctions alors que ce n'est pas vraiment la grande forme actuellement?
Je crois que ces titres personnels ne s'appuient pas sur les deux ou trois derniers matches. Ils récompensent plutôt la grosse part prise dans le triplé 2010-2011 quand il inscrivit beaucoup de buts décisifs et pesa de son poids dans la finale de la Coupe de Tunisie (auteur du but victorieux) et dans notre excellent parcours continental.
Auteur : Propos recueillis par T.G.
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#73 21-02-2012 20:02
- walid 2012
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Re : Oussama Darragi
c'est une trahison de la part de Darragi
partir avec zéro millimes pour son club
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#74 21-02-2012 20:11
- Rédaction
- Invité
Re : Oussama Darragi
Darragi au FC Sion
Darragi lors de la finale de la CL 2012. (Photo: AFP)
Le FC Sion s'est assuré les services de l'international tunisien de vingt-quatre ans Oussama Darragi. Le capitaine de l'Espérance Sportive de Tunis, a été récemment sacré Ballon d'or arabe de l'année 2011.
Vainqueur de la Ligue des Champions africaine au mois de novembre et triple champion de Tunisie en titre avec son club, le milieu de terrain a également remporté le championnat d'Afrique des Nations en 2011.
Ces performances lui ont valu d'être également sacré en décembre dernier meilleur joueur africain basé sur le continent de l'année écoulée. Le joueur faisait partie des cadres de l'équipe nationale tunisienne quart-de-finaliste de la CAN 2012 et il totalise déjà près de 30 sélections.
Courtisé par de nombreux clubs européens prestigieux, dont l'Inter de Milan, le Werder de Brême, l'Olympique de Marseille, Braga et différentes équipes russes (Dynamo Kiev ou Kuban Krasnoda notamment), le demi offensif s'est engagé avec le FC Sion à compter du mois de juin pour les quatre prochaines saisons.
fc-sion.ch
#75 22-02-2012 08:40
- zied_est
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Re : Oussama Darragi
nesma3 fel 5bar sur MFM w manich msadda9, adheya Darraji elli 7abineh!! "le capitaine d'equipe"!!!! j'espere si hamdi ihabtou lel espoire. adhika mentalité des joueurs tunisien meme elli ne7seybouhom "des joueurs cadres" wled jam3ia i7ebou yo5rjou mel beb s8ir...
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