Faire appel et contester le bien fondé des santions confédérales infligées à l'Espérance ? Oui, il le faut, et c'est désormais chose faite !
Car dans ce cas d'espèce, franchement, ces mesures disciplinaires qui viennent s'ajouter à d'autres déjà purgées, dépassent tout entendement. Cela s'apparente à de l'acharnement dirigé contre et qui ne vise que notre club.
Nous avons tous visionné, et la commission disciplinaire de la CAF également, des incidents autrement plus graves ailleurs dans des stades africains, et les exemples ne manquent pas. Pourtant, la main de la CAF n'est lourde que lorsqu'il s'agit d'incidents qui se produisent à Radès ou El Menzah.
Loin de moi l'idée de cautionner le moindre acte d'individus irresponsables qui viennent non pas pour supporter l'EST mais pour causer des troubles et régler leurs comptes avec la société, et au final gâcher la fête du football.
Ce n'est ni le rôle ni la mission dévolus à notre club de régler des problèmes sociaux ou d'ordre public. Par conséquent, il serait injuste de lui faire porter à lui seul la responsabilité et la charge de sanctions scélérates qui auraient dû être appliquées à la Fédération Tunisienne et à l'état tunisien qui ont tous deux failli et fui devant leurs responsabilités.
C'est la mission régalienne de l'état d'assurer la sécurité intérieure de ses citoyens et éviter les troubles durant les manifestations publiques. L'Espérance est victime de ces agissements, elle n'en est pas l'auteur. Et lui délivrer de telles sanctions morales et matérielles est tout simplement intolérable et dénote une volonté de nuire au club et handicaper son parcours africain.