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Samedi, l'Espérance de Tunis tentera face à Al-Ahly de conserver son trophée de la Ligue des Champions. Avant cette finale retour (aller : 1-1), le milieu défensif sang et or Hocine Ragued répond aux questions de Footafrica365.fr.   

Hocine, comment va l’équipe à moins de deux jours de la finale retour ? Les absences vous inquiètent-elles ?

C’est vrai qu’il y a beaucoup de blessés. Cela a commencé avant le match aller, quand Iheb, le frère de Youssef Msakni, a eu un problème au pied. Puis, Youssef a été opéré de l’appendicite. Cette semaine, Majdi Traoui s’est blessé à l’entraînement. Et Sameh Derbali et Harrison Afful sont suspendus. Mais nous avons l’avantage d’avoir un groupe étoffé. Cela nous ennuie pour les absents. C’est toujours dur de passer à côté d’une finale. Mais le groupe reste solidaire, l’ambiance est bonne.

Y a-t-il une chance de voir Youssef Msakni entrer en cours de match ?

Il a recommencé à trottiner cette semaine. Le staff est en train d’essayer de le préparer. Mais je ne vais pas trop en dire, afin de ne pas renseigner l’adversaire. Psychologiquement, ce serait bien pour lui de jouer. D’abord parce que ce sera sans doute son dernier match devant son public. Et puis, parce qu’on l’aime bien, ce gamin. 

L’égalisation concédée en fin de match aller va-t-elle vous pousser à redoubler de concentration ?

Même si on avait eu la chance de gagner 1-0 en Egypte, on aurait été très concentré. On ne joue pas contre une équipe novice à ce niveau. Leur expérience est grande, leurs ressources psychologiques sont importantes. Comme je l’ai déjà dit, cette finale sera une partie d’échecs. Ce sera encore le cas pour la manche retour. 

Finir à Radès devant votre public, c’est un atout non négligeable…

Oui, c’est un plaisir. On sait l’ambiance qu’il peut y avoir ici en Tunisie. On compte sur notre public pour nous pousser vers la victoire, même si par mesure de sécurité le stade ne sera pas plein. 

Si vous gagnez la Ligue des Champions pour votre première saison avec l’Espérance, aurez-vous réussi la saison idéale ?

Je suis venu à l’Espérance dans un but précis : gagner le Championnat et me constituer un palmarès. Gagner la Ligue des Champions, ce serait idéal. Mais il y a tellement de challenges pour ce club que l’on ne peut s’en contenter. L’Espérance de Tunis, c’est un nom, un vécu, une histoire. En tant que joueur, tu te dois de toujours faire des résultats. Parce que nos adversaires jouent toujours le match contre nous comme si c’était une finale.

A un peu plus de deux mois de la CAN, où en êtes-vous par rapport à l’équipe nationale ?

J’ai toujours été fier d’être tunisien et de jouer pour l’équipe nationale. Je ne me projette pas dans deux mois. Je pense juste à samedi, puis il y aura je l’espère la Coupe du monde des clubs. Pour le reste, je suis arrivé à Tunis après avoir été arrêté deux mois. Le sélectionneur le savait. Je suis maintenant redevenu compétitif, en reprenant le rythme de la compétition.