16e de finale de la Ligue africaine des champions / Aspac : La victoire oui, la qualif', pas sûr…
Dimanche, l'Aspac affronte en match retour l'Espérance de Tunis au stade René Pleven à 16h. Pierre Hinvi, conseiller aux sports du directeur général du Port, Emile Enassouan, coach adjoint de l'aspac et Saturnin Allagbé ont répondu jeudi soir aux questions de la presse. Il apparaît que la victoire reste l'objectif, mais la qualification reste difficile.
Aubay
«Nous n'avons pas d'excuses, l'adversaire est plus fort. L'Aspac est une petite équipe qui vient de naître et qui est en pleine progression. Les joueurs étaient inhibés par la peur de mal faire. Ils n'ont pas pu respecter les consignes. Les deux jours de voyage ont perturbé notre préparation». Et l'arbitrage est une raison d'une défaite cuisante 0-5. Emile Enassouan après ce diagnostic parlera d'une «expérience utile en somme». Expliquant que les lacunes seront corrigées pour le match retour. « Même si on ne doit pas se qualifier, on fera ce qu'il faut».
Alain Gaspoz et son adjoint Emile Enansouan : Beaucoup de travail reste à faire !
Pierre Hinvi dira ensuite, «nous sommes une équipe organisée qui sait affronter les situations. Nous jouerons sur notre terrain favori». En rappelant que l'Aspac a réussi un coup historique en passant le tour préliminaire, Pierre Hinvi dira que «si le score n'avait pas été si large, nous promettrons la qualification». Sans se démonter, il expose que «si l'Espérance de Tunis a pris 5 buts au Congo face au Tp Mazembé, dimanche si tous nos joueurs sont présents, nous pouvons remonter la pente».
Enfin, après les réponses aux questions, Saturnin Allagbé, gardien de but et représentant des joueurs a conclu la conférence de presse. «Lors du match aller, on a perdu zéro but contre 5. Ceci ne nous empêche pas de travailler pour remonter la pente. Nous sommes prêts pour la victoire dimanche. Nous demandons le soutien du public à qui nous ferons plaisir».
Le keeper de l'ASPAC, Saturnin Allagbé, demande le soutien du public pour remonter la pente
William Dassagaté, meneur de jeu de l'Aspac : «On doit gagner le match de dimanche pour au moins sauver l'honneur»
Dimanche prochain, l'Aspac accueille l'Espérance en match de retour des 16e de finale de la ligue des champions. Après la raclée encaissée à Tunis (5-0), William Dassagaté, le milieu offensif du port s'est confié à nous. Il revient sur les conditions de l'échec tunisien et évoque la manche retour. Entretien.
Réalisé par G. Viwami et Aubay
Le milieu de terrain des portuaires, William Dassagaté : Sauver l'honneur !
Qu'est-ce qui justifie la débâcle de Tunis ?
Il faut reconnaître que l'adversaire était de taille et plus expérimenté. Au début du match nous étions un peu crispés, quand on regarde la carte de visite de l'Espérance on a eu un peu peur et c'est ce qui a joué sur nous surtout en première période.
Est-ce que c'est l'Aspac qui n'était pas organisé ou l'adversaire qui était trop fort ?
Certes l'adversaire était fort mais nous aussi on a n'a pas appliqué certaines consignes à la lettre.
Donc vous reconnaissez que l'Aspac n'était pas à 100% ?
Oui, on ne l'était pas.
Et pensez-vous que si vous êtes à 100% vous pouvez renverser la vapeur à Cotonou?
Justement rien n'est tard même si on n'arrive pas à se qualifier, il faudra au moins prendre les trois points.
Votre semaine de travail comment s'est-elle passée ?
Au niveau du groupe l'ambiance est toujours bonne, le coach a bien bossé avec nous dans tous les compartiments. On a beaucoup travaillé avec le ballon parce que la condition physique y est déjà. Et on espère que ça payera dimanche prochain.
Dans quel état d'esprit allez-vous aborder le match de dimanche, est-ce juste pour sauver l'honneur ou pour se qualifier ?
Moi je dirai plutôt que c'est pour sauver l'honneur. Mais l'Aspac doit gagner même si on n'arrive pas à remonter la pente, on doit prendre les trois points.
Pensez-vous que le retour d'Alain Gaspoz puisse changer la donne ?
Son retour peut apporter un plus parce qu'on avait l'impression qu'il y avait quelque chose qui manquait en son absence et je crois qu'il a déjà corrigé certaines fautes qui étaient intolérables grâce à la séance vidéo que nous avons eue.