LC 2010

Savoir «espérance» garder


La formation sang et or ayant donné la réplique à l'ES Sétif en Ligue des champions, le 11 septembre 2010 à Radès. (Photo CHALA)
La formation sang et or ayant donné la réplique à l'ES Sétif en Ligue des champions, le 11 septembre 2010 à Radès. (Photo CHALA)

...

Théoriquement sur le papier et devant l'ampleur de ce score «désastre», la tendance prévalant même chez les plus optimistes est à la résignation devant le fait accompli par des mains sales, corrompues ayant vendu leur âme au diable. Issa Hayatou au crépuscule d'une carrière «richement» garnie aussi bien en scandales retentissants qu'en rémunérations louches ne pouvait ignorer qu'en laissant les coudées franches à un Diakité convaincu de corruption par la FIFA quant à la désignation de cet arbitre togolais, que l'Espérance serait carrément immolée sur l'autel de l'injustice en cette finale cauchemardesque. Il a laissé courir craignant de ne pas être «invité» au partage du gâteau une fois l'affaire sordide définitivement conclue, entendre massacrer irrémédiablement l'Espérance en lui ôtant toute chance de revenir au score dans son Radès. Soit, ils ont réussi, pour l'heure et en apparence, dans leur sale entreprise avec un score apparemment sans appel.

Impossible n'est pas espérantiste !

Seulement voilà, la frustration, l'injustice, les exactions, les provocations ressenties et endurées en ce dimanche noir pour le football africain sont autant de facteurs poussant les nôtres à se révolter, à se sublimer, à jouer avec les tripes à Radès histoire de prouver au monde entier que la parodie frisant le tragicomique, le burlesque qu'ils avaient endurée et stoïquement subie à Lubumbashi était grandement injuste, sournoisement planifiée et ourdie en dehors du terrain dans les arcanes de la CAF. La mission s'annonce certes ardue, très difficile, mais nullement irréalisable. A cœur vaillant, rien n'est impossible ! Et les nôtres ne manquent guère de tripes pour redorer le blason de leurs couleurs et surtout tenir la promesse qu'ils ont faite à Mr le président de la République de ramener le trophée chez nous en cette année mondiale de la jeunesse. Dans un stade plein come un œuf et refusant probablement du monde, survoltés et électrisés par l'enjeu, montés à bloc et harangués par Benzarti, les «sang et or» sont en mesure de refaire le terrain «qu'on leur a fait perdre» avec bonheur. L'on a tous à l'esprit cette mémorable remontée au score contre les soudanais à Radès même il n'y a pas si longtemps. Alors gardons «espérance» en cette vaillante Espérance, soutenons-là et surtout de grâce, que les donneurs de leçons, les inhibiteurs des volontés s'abstiennent à massacrer le moral des troupes car de la sorte, ils ne feraient que le jeu des véreux sbires de la CAF, cette horde, cette meute affamée n'ayant pour objectif que de casser l'Espérance.