Au vu des preuves décisives et irréfutables de culpabilité de l'arbitre Mehdi Abid Charef et de triche de l'attaquant d'Al Ahly, Walid Azaro, la CAF a fini par sévir.
D'abord, la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de geler l'activité de l'arbitre algérien, Mehdi Abid Charef et de le priver de la Coupe du Monde des Clubs 2018 aux Emirats qui a lieu dans cinq semaines.
Ensuite, suspendre l'attaquant marocain d'Al Ahly, Walid Azaro, pour deux matches, infliger une amende de $20.000 au club d'Al Ahly et convoquer son entraîneur Patrice Carteron à comparaître devant la commission disciplinaire pour une audience au sujet d’allégations de comportement antisportif.
Ces sanctions de la CAF représentent un aveu officiel émanant de la haute instance du football africain de la triche et des irrégularités occasionnées lors de la première manche de la finale de la Ligue des champions en faveur du club d'Al Ahly. C'est bien, mais cela ne rend malheureusement pas justice à l'Espérance qui a été à la fois lourdement pénalisée au score 3 à 1 au match aller à Borg Al Arab et aussi lourdement handicapée pour le match retour à Radès par l'exclusion imméritée de deux de ses meilleurs joueurs.
Au final, ces sanctions ont pour seuls et uniques buts de calmer les esprits qui s'échauffait au vu du match retour et surtout de se disculper de tout ce qui a pu avoir lieu vendredi dernier à Borg Al Arab... Et l'Espérance dans tout ça ? Elle se démielle !