Kanzari à CAF Online

Notre immense vécu !


Maher Kanzari en conférence d'après-match. (Photo CHALA)
Maher Kanzari en conférence d'après-match. (Photo CHALA)

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Non, on ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir achevé. D'autant que cet ours-là n'est pas n'importe lequel. Un aperçu a été donné sur ses capacités au match aller 0-0. Un autre nul avec des buts et Orlando Pirates mettra un terme aux rêves espérantistes. Maher Kanzari, l'entraîneur du vice-champion d'Afrique en titre en est parfaitement conscient.

Comment allez-vous aborder cette seconde manche de la demi-finale de la Ligue des champions Orange ?

Ce sera très difficile d'autant que nous avons rencontré un tas de problèmes durant la semaine. J'espère que nous saurons faire ce que nous devons faire. En tout cas, nous serons tout à la fois vigilants et confiants. 

Parce que la rencontre aller a déjà été suffisamment compliquée ?

Cela a été très équilibré. Les sud-africains ont bénéficié de trois ou quatre occasions nettes. Nous aussi. Le nul était équitable. Cette fois, ce sera un duel décisif à Radès.

A Radès où le public pourrait constituer un facteur déterminant ?

C'est l'évidence même. L'on s'attend à ce qu'il nous pousse vers la victoire. Son rôle est capital. On a pu s'en rendre à l'occasion de la dernière sortie de l'équipe de Tunisie contre le Cameroun. Les 60 mille spectateurs de Radès ont joué pleinement leur rôle. Les 25 mille spectateurs attendus ce samedi doivent et peuvent nous porter à bras le corps."

Photo CHALA © E-S-Tunis.com

En plus du terrain et du public, quels seront vos atouts supplémentaires ?

Surtout notre expérience et notre maturité. J'espère voir mes joueurs puiser au fond de cet immense capital. Certains d'entre eux en seront à leur quatrième demi-finale africaine, d'autres à leur troisième. Ce facteur vécu reste un atout de premier ordre.

Des changements dans le onze rentrant ce samedi ?

Je ne pense pas. Khaled Mouelhi sort du groupe pour blessure. Nous n'avons pas de joueurs indispensables ou irremplaçables. A 99,9%, on doit retrouver la même formation qu’à l'aller. Y compris Mohamed Ali Ben Mansour qui n'a pas démérité à Johannesburg.