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JSMB : L’Espérance et Yahia sont à Béjaïa
La délégation de l’Espérance Sportive de Tunis est arrivée hier à Béjaïa où elle doit disputer demain le match aller du dernier tour qualificatif de la Ligue des champions africaine contre la JSM Béjaïa. En grands professionnels qu’ils sont, les Tunisiens ont été ponctuels puisque l’avion qui les transportait a atterri avec seulement quelques minutes de retard sur l’horaire prévu (16h00 passés de quelques minutes) sur l’aérodrome de l’aéroport international Abane-Ramdane.
Les Tunisois ont affrété un avion pour un vol direct
Comment se fait-il que la délégation de l’ES Tunis ait débarqué à Béjaïa alors qu’il n’y a pas de liaison régulière directe entre la capitale de la Tunisie et l’ex-capitale des Hammadites ? Tout simplement parce que le club tunisois a affrété un avion pour effectuer un vol spécial direct afin d’éviter de faire une escale à Alger et, donc, d’allonger le voyage. Ce n’est pas la première fois que l’Espérance affrète un avion pour ses déplacements en Afrique. Elle le fait à chaque fois qu’il n’y a pas de vols réguliers directs.
Accueil au salon d’honneur de l’aéroport
A leur descente d’avion, les membres de la délégation de l’EST ont trouvé à leur accueil le directeur général de la JSMB, Rachid Redjradj, ainsi que quelques autres dirigeants. Ils ont été conduits au salon d’honneur de l’aéroport afin qu’ils prennent un peu de repos en attendant que les formalités administratives de police soient accomplies. L’ambiance était chaleureuse et fraternelle et les joueurs tunisois semblaient très détendus, ne ressentant aucune pression ou stress. Après une demi-heure, la délégation a été acheminée sous forte escorte policière vers son lieu de résidence, l’hôtel Cristal, situé en ville, à quelques dizaines de mètres à vol d’oiseau du stade de l’Unité-Maghrébine.
Yahia comme une star auprès des supporters
Il va de soi que la «star» la plus scrutée et la plus sollicitée a été l’ancien capitaine des Verts, Anthar Yahia, aujourd’hui joueur de l’EST. Les quelques supporters béjaouis qui ont pu accéder au salon d’honneur et ceux qui attendaient les Tunisiens devant leur bus n’avaient d’yeux que pour lui et, à un degré moindre, pour Youssef Belaïli, l’autre Algérien de l’Espérance. Avec son humilité légendaire, il a répondu à toutes les sollicitations pour des photos souvenir, s’arrêtant pour échanger quelques mots avec chacun et ne se montrant pas avare en bons mots et en sourires. D’ailleurs, l’un d’eux lui a même offert des fleurs. Cela lui faisait visiblement drôle d’être traité comme s’il était chez lui (parce que, justement, il est chez lui, en Algérie) tout en étant venu pour disputer un match avec une équipe étrangère.