Photo CHALA © E-S-Tunis.com
Yahia : «Ziani m’a tellement parlé de Béjaïa que j’avais hâte de la découvrir»
Tout d’abord, bienvenue chez vous, dans votre pays !
Merci beaucoup ! Je suis ravi, comme à chaque fois, de revenir dans mon pays. J’éprouve toujours un grand plaisir à retrouver mes compatriotes, même s’il s’agira, cette fois-ci, d’un contexte particulier.
Le voyage s’est-il bien passé ?
Oui, très bien. Il n’a pas été fatigant car il a duré moins d’une heure. De plus, l’accueil qui nous a été réservé est très chaleureux. Personnellement, cela me touche beaucoup. D’ailleurs, c’est à chaque fois la même chose quand je viens en Algérie. Cela me procure toujours des frissons.
Cette fois-ci, vous êtes en Algérie pour jouer un match de Ligue des champions contre une équipe algérienne…
Ce sera nouveau pour moi. C’est une expérience à faire, mais je me donnerai à fond car je défends les couleurs de l’ES Tunis et je dois honorer mes engagements avec le club qui m’emploie. Ce sera spécial pour moi, mais je dois être à la hauteur, tout comme mon équipe.
Que pensez-vous du match en lui-même ?
Je sais que ça ne va pas être facile pour nous car cette compétition regroupe des clubs solides. La JSM Béjaïa a réalisé un très beau parcours en championnat la saison passée et ce sera un adversaire redoutable. Un match de Ligue des champions est toujours difficile, quoi qu’on dise. Nous sommes venus pour réaliser un bon résultat.
Sera-t-il facile pour vous de jouer sur une pelouse synthétique ?
Certes, ce sera a priori un handicap pour nous, vu que nous ne sommes pas habitués à jouer, en Tunisie, sur ce type de surface, mais ce sera à nous de nous adapter. Nous allons avoir une séance d’entraînement sur le terrain du match ce vendredi et nous allons essayer de prendre nos repères.
Vous êtes à Béjaïa, la ville dont est originaire votre ami et beau-frère Karim Ziani et où il avait l’habitude de passer ses vacances quand il était jeune. Vous a-t-il parlé de cette région ?
Oui, beaucoup ! Il aime beaucoup cette ville et il n’arrête pas de m’en parler. D’ailleurs, il m’en a tellement parlé que j’avais hâte de la découvrir moi-même. Je suis très heureux d’être de cette ville de l’Algérie.
Vous avez joué dans plusieurs villes algériennes : Alger, Blida, Constantine, Annaba, Oran… C’est la première fois que vous jouerez à Béjaïa. Est-ce un sentiment particulier pour vous ?
Oui, bien sûr ! A chaque fois que je découvre une ville ou région d’Algérie que je ne connaissais pas, un sentiment particulier m’anime. C’est sûr donc que j’aurai des sensations particulières en foulant le terrain du stade de Béjaïa.
Un mot aux supporters kabyles en général et béjaouis en particulier ?
Je les remercie vivement pour l’accueil qu’ils ont réservé à la délégation de l’ES Tunis et à ma personne en particulier. J’espère que le match de samedi sera une confrontation fraternelle digne des grands derbies maghrébins et que le meilleur gagne !