Le keeper chélifien Ghalem lors de la manche aller à Radès. (Photo CHALA)
Comment vont les préparatifs pour le match contre l’EST?
Tout se passe comme prévu; on travaille au grand complet, et cela est bénéfique pour nous, du moment qu’il y a une bonne ambiance, après la dernière victoire. Je pense que dans ces conditions, on peut faire un bon travail à l’entraînement et préparer le prochain match avec tous nos moyens.
Cette affiche vous rappelle de mauvais souvenirs, n’est-ce pas?
C’est vrai, la défaite en match aller nous a fait très mal, et nous a fait sortir de la course. Même si on n’était pas encore éliminés, mais elle nous a fait énormément mal, notamment sur le plan moral. D’ailleurs, c’était le dernier virage de cette phase, car j’estime que, si on avait gagné en Tunisie, on serait qualifiés, mais on a perdu ce match naïvement, à cause de l’arbitrage qui nous a suspendu Messaoud. Donc, l’équipe s’est retrouvée sans ce joueur talentueux pour la suite de la compétition.
Vous jouerez ce match dans les mêmes circonstances que les précédents matches. Cela ne vous affectera pas?
Perdre plusieurs joueurs dans un match est très touchant, surtout s’il s’agit de joueurs d’expérience, mais je crois que le groupe a retrouvé sa confiance cette semaine, et on jouera dans de meilleures conditions cette fois-ci.
Pensez-vous que l’absence d’enjeu dans ce match vous facilitera la tâche?
On ne peut pas le savoir; c’est une arme à double tranchant, car l’adversaire peut très bien faire une grosse prestation, puisqu’il n’a rien à perdre, et il est qualifié déjà. C’est pour cette raison qu’il faut garder le même objectif et jouer sans complexe, comme on l’a fait en match aller.
Votre mission sera de garder intacts les bois de votre équipe…
En tout cas, c’est la mission de tout le monde. Il s’agit d’un travail collectif; nous avons travaillé durant toute la semaine afin de corriger nos lacunes. D’ailleurs, pour pouvoir gagner une équipe comme l’Espérance, il faut qu’il y ait l’esprit de groupe et la solidarité dans ce match.