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Ligue 1, J 25 - Nabil Maaloul : Encore un match difficile !


Le coach «Sang et Or», Nabil Maaloul, a tenu ce matin un point de presse à la veille du match comptant pour la 25ème journée du championnat de Tunisie de football prévu demain dimanche 26 août à Béja contre l’Olympique de Béja.

A propos de ses impressions sur le match, Nabil Maaloul a déclaré «comme tous les matches qui nous attendent, il sera encore difficile. Toutes les équipes que nous allons rencontrer luttent pour assurer leur maintien ou pour essayer d’améliorer leur classement, c’est dire qu’elles ne viendront pas en touristes. Les équipes, à l’instar de l’ESBK, ont aussi beaucoup changé. Sur un autre plan, la motivation n’est pas la même pour les joueurs, et s’ils sont stimulés en Champions League, il faut les motiver davantage pour les matches de championnat. Certes, la Champions League est le premier objectif de l’Espérance, mais remporter un quatrième titre consécutif de champion nous motive aussi au plus haut point. A Béja, deux joueurs manqueront à l’appel, Khalil Chemmam et Karim Aouadhi pour cause de blessure.»

Revenant sur les conditions du match, le coach espérantiste a affirmé «jouer à 16h00 est très compliqué d’autant plus qu’il faut être au stade au moins deux heures avant, autrement dit à 14h00 soit en pleine canicule. Que dire alors des rencontres qui se joueront dans des régions encore plus chaudes comme Gafsa, Gabès ou Kairouan… Vous avez certainement remarqué qu’en France, où la chaleur atteint à peine 30°, les arbitres arrêtent le jeu après 20 minutes pour permettre aux joueurs de souffler et de s’hydrater.»

Puis et répondant aux interrogations des journalistes à propos de quelques joueurs, le coach a indiqué qu’à propos d’Afful, «sa vraie place est arrière gauche même s’il a joué pour la première fois en Chine avec son équipe nationale au poste d’arrière droit. Mais, Afful est aussi un joueur polyvalent qui peut occuper plusieurs postes. A Sousse, j’ai préféré le laisser au repos après un voyage harassant en Chine et il a rejoué contre l’ESBK. Afful donne de la largeur au jeu de notre équipe et son apport offensif est très important. Sur le flanc gauche, nous avons aussi la solution Aymen Ben Amor.

En ce qui concerne Driss Mhirsi, il s’agit d’un jeune à qui l’on doit accorder du temps de jeu et il est entrain de s’améliorer.

Pour ce qui est de Bouazzi, il était un titulaire indiscutable avec moi l’an dernier ou avec Decastel et il est entrain de revenir progressivement en forme. Il a été touché sur le plan psychologique, mais c’est un garçon qui va revenir.

Pour Iheb Msakni, c’est un garçon qui n’a pas eu sa chance jusque-là pour cause de matches de ligue des champions où la contrainte de résultats est très pressante mais c’est un joueur qui a un énorme potentiel. Il se montre très sérieux et s’améliore sur tous les plans physique, mental et tactique. Son poste de prédilection est de jouer derrière les deux attaquants.

En tous les cas, je me trouve devant un grand dilemme, les places sont devenues très chères à l’Espérance et choisir les 18 sur la liste du match devient très difficile. Par exemple, demain à Béja, Lebri, qui a marqué le but décisif le mercredi, sera absent. C’est Youssef Belaili qui sera inscrit dans les 18 à cause de la règle des trois étrangers.

Pour moi, l’essentiel consiste à tirer le maximum de chaque joueur d’autant plus que les matches vont se succéder à une cadence infernale avec par exemple, et pour certains de mes joueurs, trois matches en six jours, soit le samedi 8 septembre avec l’équipe nationale puis le mardi 11 contre le CSHL avant le match de vendredi 14 septembre contre l’ASO Chlef à Chlef.»

Revenant à une question sur le match contre l’Etoile, Nabil Maaloul a signalé «je ne souhaite pas revenir sur ce qui s’est passé ce jour-là mais je dis que je n’ai fait aucune provocation à l’encontre de quiconque. Moi qui prévenais mes joueurs des provocations qu’ils pouvaient subir, je ne pouvais pas me permettre de le faire. Ce n’est pas dans mes habitudes, ni dans mes valeurs. D’ailleurs, je dois signaler que nous n’avons pu rentrer au stade que sous bonne escorte. Ce qui s’est passé à Sousse, était prémédité. Heureusement que le président de l’Etoile a tout vu et était présent pour constater ce qui s’est réellement passé.»