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CL 2012 - Oboabona : prêts à en découdre avec l'Espérance !


Prêts au combat. Les Nigérians des Sunshine Stars sont animés des meilleures dispositions avant d’accueillir pour leur première sortie en phase de poules l’Espérance de Tunis qui n’est rien d’autre que le champion en titre. Le moral est au beau fixe assure le capitaine Godfrey Oboabona.

Cafonline.com : Avez-vous subi une préparation spéciale avant d’affronter un des monuments du football africain ?

Godfrey Oboabona: «Un peu spéciale. Nous avons été en regroupement fermé et cela nous a permis de ne pas être trop perturbés. L’Espérance n’est pas n’importe quelle équipe. Et il faut se préparer mentalement pour affronter un champion».

Cafonline.com : En tant que capitaine subissez-vous une pression particulière ?

Godfrey Oboabona: «Oui, il ya un peu de pression, mais rien d’insupportable. Je m’emploie à jouer au mieux mon rôle de capitaine en soutenant mes coéquipiers en les encourageant à se concentrer sur leur jeu, celui de l’équipe, sans se préoccuper de ce qu’ils peuvent lire ou entendre. Bref je suis dans mon rôle de leader».

Cafonline.com: Le match contre l’Espérance revêt-il un caractère particulier ?

Godfrey Oboabona: «Oui, c’est le premier du mini-championnat qui nous attend. On le joue chez nous et nous devons, par conséquent, le gagner. Vous savez combien il est indispensable de remporter le premier match chez vous. Une défaite signifie toujours une perte de confiance et vous place dans la position de celui qui fait la course derrière. Or nous voulons nous qualifier pour les demi-finales. Nous devons donc gagner trois fois chez nous».

Cafonline.com: L’Espérance est un vrai gros morceau.

Godfrey Oboabona: «C’est le champion. Nous devons le respecter sans nous considérer d’aucune manière en état d’infériorité. C’est un adversaire comme les autres. Si vous partez complexé, vous ne pouvez pas réussir. Et si à chaque fois le vainqueur était désigné sur son palmarès, sur son expérience, alors à quoi servirait-il de jouer. Ce sera une lutte d’homme à homme, onze contre onze, une bataille à égalité. Le terrain nous départagera».

Cafonline.com : L’an dernier vous aviez échoué de très peu en demi-finale de la Coupe de la Confédération contre une autre équipe de Tunis, le Club Africain. Est-ce que vous y pensez encore ?

Godfrey Oboabona: «C’est le passé. Nous, ce qui nous intéresse, c’est aujourd’hui, c’est l’Espérance, c’est la Ligue des champions 2012. Le reste est sans importance. Mais l’année dernière c’était déjà bien d’être en demi-finale. Cette année, ce sera plus dur».