A la suite de la rencontre contre l’ASM, le coach de l’équipe professionnelle, Michel Decastel, a déclaré «au niveau du jeu, cela n’a pas été un grand match. On a bien joué en première mi-temps mais la sortie d’Aymen Ben Amor nous a déstabilisé en nous obligeant à modifier notre schéma initial. Mais, il y a eu quand même de jolis mouvements durant cette période qui auraient du amener des buts mais le manque de concentration, et peut être un peu d’égoïsme aussi, nous ont empêché de trouver l’ouverture au moins en trois occasions, deux fois par Yannick et une fois par Youssef. On aurait pu déjà tuer le match dès le premier quart d’heure. C’est vrai que l’on est tombé ensuite dans l’hors-jeu, je dirais, les marsois se montrant agressifs, volontaires. Ensuite, la sortie d’Iheb nous a un peu déstabilisé aussi mais on est resté quand même bien organisé, ce qui nous a permis d’arriver à ce penalty qui nous a délivré à une minute de la fin. Je pense que l’Espérance mérite amplement de gagner ce match vu les occasions qu’on s’est procurées et le jeu qu’on a pratiqué durant au moins une heure de temps. Pour le reste, je dois dire que l’on rate beaucoup trop d’occasions qui nous énerve quelque peu.»
Sur un plan physique, Michel Decastel a estimé que «mes joueurs n’ont pas manqué de fraîcheur physique. Même ceux qui n’avaient pas joué en Gambie (Mouelhi, Traoui et Youssef Msakni) étaient bien en jambes. C’est surtout la sortie de Ben Amor qui nous a déstabilisé car nous devions changer de schéma en plaçant Moulehi sur le flanc de la défense alors qu’au milieu, il est la plaque tournante de l’équipe. Mais, Korbi nous a fait gagner aujourd’hui avec ce fabuleux penalty.»
En ce qui concerne les contestations à l’encontre de l’arbitrage, le coach «Sang et Or» a souligné «non, je n’ai contesté qu’une seule balle qui n’était pas sortie du terrain alors que l’arbitre assistant l’a vu autrement. J’ai juste contesté cela mais si j’ai contesté, je m’en excuse!»
En ce qui concerne le manque d’efficacité, le coach a souligné «c’est vrai, c’est un problème mais nous n’avons pas eu le temps jusque-là de le corriger faute d’un travail spécifique, et cela en raison du calendrier qui nous oblige à jouer tous les trois jours. Il faut aussi soigner le collectif parce qu’on est très égoïste sur le terrain. Moi, je préfère un joueur qui donne deux passes décisives à un joueur qui marque un but.»
En conclusion, Michel Decastel a affirmé que «le report du match de Gabès va nous permettre déjà d’accorder deux jours de repos bien mérités aux joueurs et puis surtout de nous entraîner régulièrement et correctement durant la semaine prochaine.»