Coupe de l'UNAF

La préparation continue avec un groupe amoindri


Le président Hamdi Meddeb soulevant la Coupe nord-africaine des clubs vainqueurs de coupe, le 20 janvier 2009. (Photo CHALA)
Le président Hamdi Meddeb soulevant la Coupe nord-africaine des clubs vainqueurs de coupe, le 20 janvier 2009. (Photo CHALA)

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C'est avec un effectif très amoindri que l'Espérance continue sa préparation en vue du match qui l'opposera prochainement aux sociétaires de l'Ittihad Tripoli pour le compte des demi-finales aller de la coupe de l'UNAF.

 

Hier après midi (NDLR: mercredi 7 octobre), un groupe d'uniquement 16 joueurs a foulé la pelouse du terrain principal du parc "B" à savoir: Wissem Abdi, Bilel Ben Brahim, Arbi Sadok, Mohamed Ben Mansour, Khalil Chemmem, Janvier Besala, Zine El Abidine Souissi, Skander Echikh, Walid Tayeb, Wajdi Bouazzi, Youssef Msakni, Ben Azzouz et Henri Bienvenu ; accompagnés des trois gardiens Arbi Mejri, Naouali et Helal.

 

Les absences sont dues à diverses raisons:

 

• Wassim Naouara, la nouvelle coqueluche des supporters espérantistes, suivra un entrainement spécifique tout au long de cette semaine pour se rétablir de la petite blessure qu'il a contractée lors de la dernière opposition face à l'EGSG.

 

• Zied Derbali, Khaled Korbi et Oussama Darragi retenus avec l'équipe nationale en vue de préparer la rencontre face au Kenya dimanche prochain dans le cadre de l'avant dernière journée des éliminatoires de la Coupe du Monde.

 

• Harisson Affull et Michael Eneramo, partis aussi étoffer les effectifs de leurs sélections nationales ghanéenne et nigériane pour le compte des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010.

 

• Khaled Ayari, Oussema Boughanmi, Syem Ben Youssef et Hamza Tlili eux aussi retenus avec l'équipe nationale, mais celle des moins de 21 ans.

 

Après les échauffements, Maher Kanzari a soumis Chemmam à une séance de tirs de coups francs directs, où on a senti chez le joueur une nette amélioration puisqu'il il commence à bien enrouler sa frappe.

 

En parallèle, on jouait quelques phases de jeu offensives en partant des deux cotés: Centrage de Ben Mansour côté gauche et Besala côté droit pour servir Msekni et Bienvenu dans la surface de réparation, avec des incursions de Tayeb de la droite et Bouazzi de la gauche.

 

On procéda ensuite à un changement poste par poste entre Tayeb/Bienvenu et Bouazzi/Msekni. À noter que les deux attaquants de pointe étaient collés au pas par Ben Brahim en position d'axial. Ce dernier a montré de bons signes défensifs sauf face à notre Mozart attitré, j'ai nommé Msekni.

 

Pour leur part, les Echikh, Abdi et Souissi jouaient plus en retrait et s'entrainaient aux tirs de loin. Benzarti intervenait de temps en temps pour insister sur la manière de frapper et prendre le ballon par l'intérieur du pied, mouvement latéral descendant, pour donner plus de puissance au tir. Dans cet exercice, mention spéciale pour Echikh puis Abdi: de vrais boules de canon. C'est particulièrement Echikh qui s'est illustré ans cet exercice, en alliant la précision à la puissance, mais sans égaler Kanzari, toujours un maitre de l'exercice même après sa retraite depuis longtemps.

 

Par la suite, Benzarti a pris en charge Chamem dans l'autre partie du terrain. Au menu, service de la droite par Arbi Sadok, contrôle et tir à la foulée, ou tir à bout portant. Tandis que Msekni et Bienvenu faisaient quelques passements de jambes avant de tirer une frappe enroulée. Là c'est mention spéciale pour Chamem qui a réussi des tirs à bout portant de grande classe, puis Bienvenu qui a su pas mal enrouler sa frappe.

 

À la fin de la séance d'entrainement, Benzarti a pris en charge Ben Azzouz, Msekni et Bienvenu pour une séance de tirs par reprise acrobatique (à la Rivaldo). Une partie de travail et de plaisir à laquelle les joueurs se sont donnés avec joie. Ben Azzouz se contentait de tirs à demie volée, tellement il était handicapé par sa grande taille. Msekni et Bienvenu n'ont pas bien réussi vu qu'ils prenaient appui sur le même pied de tir. À ce sujet, Benzarti leur a tant insisté sur la nécessité de faire la bicyclette en l'air, mais c'était en vain.