Réflexion

L'Espérance va aussi devoir battre la cadence


Le onze Sang et Or aligné contre l'AS Kasserine, le 23 novembre 2008. (Photo CHALA)
Le onze Sang et Or aligné contre l'AS Kasserine, le 23 novembre 2008. (Photo CHALA)

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La première et la troisième semaine du mois de mars vont être chargées et cruciales pour le club Sang et Or.

Attention, calendrier démentiel ! Entre le derby de la capitale du premier mars, décisif pour le championnat, et le déplacement périlleux à Monastir le 22 mars, l'Espérance de Tunis va disputer six matchs importants qui vont décider de son sort cette saison.

« Nous prenons nos rencontres un match à la fois, compétition par compétition. Nous ferons de notre mieux pour être à la hauteur et réussir notre mission. Espérons que la réussite sera de notre côté ! », assure le milieu de terrain Sang et Or Walid Tayeb. Un leitmotiv classique pour une équipe leader du championnat et en lice en Champions League arabe et en Coupe de Tunisie.

Ce programme a de quoi inquiéter, car si l'Espérance possède un effectif capable de continuer à jouer sur tous les tableaux, elle n'est plus sur une dynamique très positive. Le club sang et or n'a plus énormément de marge. Il n'est pas à l'abri du trou d'air, compte tenu du programme à venir. Une double confrontation harassante avec Al Ismaïly d'Egypte en Ligue des champions arabe, trois matches de championnat face au dauphin C. Africain, au relégable A.S. Kasserine et à la redoutable U.S. Monastirienne sur ses terres et un quart de finale de Coupe. Bref, presqu'une obligation de carton plein pour le doyen des clubs.

« Nous allons gagner le championnat, en battant tous les adversaires qui viennent... Nous sommes les premiers, nous sommes les meilleurs et nous voulons que ça dure », promet le coach Jose De Moraïs - dans une interview à paraitre incessamment sur notre site - en insistant sur le rôle des supporters dans l'atteinte des objectifs fixés : « Nous avons besoin de notre public. Il doit être derrière son équipe et la pousser vers la consécration et non pas contribuer à installer le doute après un match nul... Il doit faire passer aux joueurs cette rage de vaincre, cette confiance en soi, cette détermination dont ils ont besoin pour remporter les sacres ».