Le grand jour est arrivé. L’Espérance Sportive de Tunis entre en lice ce soir dans le groupe D de la Coupe du Monde des Clubs, face à un géant du football sud-américain : le Clube de Regatas do Flamengo. Le décor est planté au Lincoln Financial Field de Philadelphie, théâtre d’une confrontation qui s’annonce bouillante, sur le terrain comme dans les tribunes.

Depuis hier, les rues de la ville vibrent déjà aux couleurs «sang et or». Vêtus fièrement de rouge et de jaune, les supporters espérantistes se font remarquer aux quatre coins de Philadelphie. Ils chantent, ils dansent, ils encouragent leur équipe avec une ferveur qui transcende les frontières. Les passants s’arrêtent, curieux, admiratifs. L’Espérance, ce n’est pas qu’un club : c’est une nation en mouvement.

Sur le rectangle vert, les joueurs sont prêts. Concentrés, déterminés, ils abordent ce rendez-vous sans complexe. Affronter Flamengo, triple champion de la Copa Libertadores et habitué des joutes de haut niveau, est un honneur. Mais ce n’est pas un frein à l’ambition des hommes de Maher Kanzari. Le coach sang et or le martèle : « Sur le papier, Flamengo est largement supérieur, mais sur le terrain, ce sera une autre paire de manches. »

Les Sang et Or savent qu’ils devront sortir un match plein, irréprochable sur les plans tactique et mental, pour exister face à un adversaire aussi armé. Mais l’Espérance, fidèle à son histoire, n’a jamais fui les défis. Elle les affronte, les yeux dans les yeux, avec courage et passion.

À Tunis, la nuit promet d’être longue. Très longue. Le coup d’envoi est prévu à 2h du matin heure locale, mais qu’importe : les cafés resteront ouverts, les salons allumés, les cœurs battants. Une nation entière sera éveillée pour soutenir ses héros.

Bonne chance à nos valeureux Sang et Or. Faites honneur au maillot, au peuple, à l’histoire.