Les choses se précipitent à une vitesse vertigineuse au sein de notre section de Volley-ball. Pour un club détenant les records absolus  dans la discipline (VB), rester loin des podiums quatre saisons de suite est un crime de lèse majesté, une aberration inconcevable du moment que l'Espérance est prédestinée, et c'est  dans ses gènes, à toujours figurer aux avants postes, en porte drapeau toutes disciplines, compétitions, sections, catégories confondues. Si Hamdi en président averti a vite fait de déceler la faille en confiant de nouveau les siens au vieux briscard Chakib Bouslama maitrisant à fond la caisse les dessous de la discipline et en parfaite mesure de contrer et de juguler toutes les embuches jalonnant le chemin des «  sang et or ».

Fehri, Jouini et Hamzaoui de retour

Sitôt intronisé à la tête de la section, Chakib Bouslama est partie en campagne pour renforcer son effectif, jouer encore les seconds couteaux, les dauphins, les «  Polidor » trop peu pour une Espérance décidée à ne plus manger son pain noir. Le libéro Samy Hamzaoui est de retour histoire de prêter main forte à Saddam Hmissi dans ce rôle ingrat et ô combien contraignant. Chokri Jouini pouvant évoluer avec égal bonheur en faux passeur (poste 2) allégeant la charge de Kaabi, et en (poste 4) suppléant Karamosly est de nouveau espérantiste. Et le dernier joueur à rentrer au bercail fut l'attaquant au poste (4) Marouène Fehri. Joueur au charisme incontestable, de caractère et portant aisément la cape de véritable leader du groupe. Grâce à son expérience consommée, à son calme olympien, à sa maitrise mentale et à son bagage technique raffiné, Marouène Fehri sera l'homme des situations difficiles et l'auteur des points décisifs (23-24-25). Rappelons que là où il est passé, il a toujours glané des titres : EST-CSS-Saydia et dernièrement Ahly Jeddah. A souligner que la concurrence a été très rude avec l'ESS, le CSS et l'OCK pour enrôler Marouène Fehri, mais finalement Chakib Bouslama est parvenu à le recruter au nez et la barbe de ces clubs.

Quatre titres dans le collimateur

Selon Chakib Bouslama, d'autres recrutements vont encore suivre du moment que l'Espérance sera appelée à courir pas moins de quatre titres cette saison : Le doublé local, la coupe d'Afrique des clubs champions qualificative à la coupe du monde fin février et la coupe Arabe fin janvier.

La fierté d'appartenir à l'Espérance

Que de bonheur en perspective donc avec une Espérance relevant de ses cendres et reprenant son rôle de pionnière écrasant tout sur son passage au grand bonheur de notre large famille avec à sa tête si Hamdi, un président qui n'a jamais lésiné sur les moyens pour nous permettre de bomber le torse et de clamer haut et fort avec fierté et orgueil notre appartenance aux couleurs les plus titrées, les plus respectées, les plus craintes et les plus redoutées du pays, j'ai nommé l'Espérance Sportive de Tunis.