Ligue des champions 2012

J'ai fait un Rêve, honni soit qui mal y pense...


N'Djeng aux prises avec Ghali lors de la finale aller de la CAF Champions League, en Alexandrie, le 4 novembre 2012. (Photo: Reuters)
N'Djeng aux prises avec Ghali lors de la finale aller de la CAF Champions League, en Alexandrie, le 4 novembre 2012. (Photo: Reuters)

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Quelques jours, quelques heures, et une poignée de minutes nous séparent de la Mère des Batailles... Celle qui en cas de succès, pulvériserait le record de tous les records jamais battus sur cette bonne terre tunisienne...

Une éternité pour nous autres sectateurs du géant sang et or, à peine un battement de cils dans l'histoire séculaire et légendaire du Grand Bey de Tunis...

Nous retenons notre souffle, lors que l'ensemble de l'effectif s'est mis en retraite monacale, à la manière des moines combattants du moyen âge, Mourabitines, ou Chevaliers du Temple, à la veille d'une décisive bataille. 

Le Grand Maître s'est entouré de sa Table ronde, et il doit préparer ses hommes et fourbir chacune de ses armes. C'est une réclusion introspective pour se recharger les accus, étudier l'adversaire et mettre à plat tous ses plans et tous les moyens pour y faire face.

Soucis d'avant-match. A-t-on pensé à tout ? (Photo CHALA)

Bonne chance les Sang et Or ! (Photo CHALA)

Il n'est guère donné aux communs des mortels d'avoir la chance inouïe de résoudre l'équation pénible de la règle de trois, et tenir trois saisons consécutives le haut du pavé de l'épreuve reine du sport africain. Nul club, nul être vivant respirant sur ces contrées maghrébines, de Toubrouk et jusqu'à Tazmamat, n'avait jamais réussi un tel exploit. 

C'est pour cette raison même que le point d'orgue de cette fête devrait être l'accueil et l'hommage que nous public nous devons à nos dirigeants et nos gladiateurs. Dans l'enceinte de Radès, devenu pour le coup, le repère africain, l'aire du lion de Beb Souika. Une célébration digne et fastueuse doit accueillir l'entrée de nos favoris pour les remonter, les motiver et couper les jambes de leurs adversaires. Un volcan crachant une lave aux éclats et aux reflets de nos belles couleurs.

Le public Sang et Or : Un rôle important à jouer. (Photo CHALA)

S'emparer du trophée et quelque en soit la manière, serait non pas la cerise sur le gâteau, ni la bosse sur le chameau, mais simplement l'apothéose des gloires de ces dernières neuf décennies. Le sommet du Mont Blanc ou du Kilimandjaro, serais je plutôt tenté de dire. Bref, ce serait l'Everest point culminant de l'Himalaya !!!

Je n'ose imaginer quelle joie, quelle généreuse récompense, ce serait pour les enfants de Sidi Mehrez et du quartier Halfaouine et Beb Souika... Ce serait une nuit d'allégresse sans commune mesure, que même le saint homme soufi nous en envierait la beauté de la transe et l'ivresse...

Ce serait une nuit où nos guerriers remplaceraient les étoiles dans le firmament, un déluge apocalyptique fait d'or massif et de pourpre sans nul pareil...    

Cela ne ferait pas, hélas, las las, que des heureux dans le pays de la controverse, cela va de soi... Mais le doyen, tel que votre humble écrivaillon, n'a jamais été prophète en sa patrie et même dans le voisinage immédiat de son illustre demeure. 

Nombreux sont ses ennemis, ses envieux et ses détracteurs. Ce serait la meilleure des manières de les faire mourir de peine. Une belle mort, finale, définitive, avec un ensevelissement solennel sous une énorme pyramide, la sépulture des sépultures égyptiennes... Il ne sera plus nécessaire de leur de clouer le clapet, puisque note club nous fournira les clous pour sceller leur cercueil et le pieu pour leur transpercer le coeur !!!