L'Espérance sans complexe, a inversé la vapeur et vaincu le signe indien. Désormais le spectre de l'humiliation de 2010 est rayé d'un seul trait de plume par la volonté de onze gladiateurs chamarrés des couleurs de l'habit de lumière Sang et Or.

Victoire historique inscrite à jamais dans le marbre, pour prouver à qui en aurait encore besoin, que le football n'est nullement une affaire de milliards extirpés de la gangue des mines d'or et de manganèse, d'avions privés ostentatoires, d'âmes perdues et corrompues pour quelques trente deniers d'argent. 

Un coup de tonnerre a frappé les esprits chagrins dans un silence de mort les détracteurs et les médisants, ces brebis galeuses, lesquelles il y a à peine deux ans célébraient goulûment et bruyamment leur toute récente appartenance et leur ralliement aux couleurs du Katanga, sur le sol même de la patrie tunisienne. Les voix dissonantes de quelques clupéidés, ou Sardina Pilchardus, qui tout récemment encore exprimaient leur soutien aux corvidés du Congo sont en ce jour réduites au silence funèbre des nécropoles préhistoriques.

"Oulidha" symbole des gladiateurs chamarrés des couleurs de l'habit de lumière Sang et Or ! (Photo CHALA)

L'Espérance a révélé au monde sa face de résistante héroïque loin de ses bases, de sa fougue et de son irrésistible offensive dans son pré-carré. Elle a démontré que la continuité et le travail sérieux finissent par payer, que la clairvoyance et l'abnégation peuvent avoir raison des citadelles réputées imprenables. 

Désormais, tout le continent a appris que le Dragon de Tunis, maître absolu dans son aire, peut aussi s'enfoncer dans les jungles et les brousses africaines, être assailli de toutes parts, revenir panser ses plaies, rejaillir de ses cendres tel le phénix légendaire, frapper à mort et cracher le feu sacré aux lueurs sang et poudre d'or crépusculaires.

Assailli, le gladiateur Sang et Or sait panser ses blesseures et rejaillir ! (Photo CHALA)

L'Espérance sait rester confiante et digne, et laisser à ses détracteurs le soin de se noyer par eux mêmes dans leurs propres contradictions et leurs vaines turpitudes. Ni contestation de désignation arbitrales, ni tragi-comédies d'avions sans permis ni matricule, transportant tantôt des corbeaux, et demain quelque autre produit clandestin et illicite. 

Le dernier des mensonges du site officiel de Mazembe mis à nu par cette photo : La balle de Ben Mansour file vers les filets avant que Kidiaba ne rentre dans le buteur. 27 photos du but sont disponibles dans notre galerie photo pour les pleurnichards, mais aussi pour les puristes ! (Photo CHALA)

Le sieur Moussa et son folklorique couvre chef de gardien de vaches savent que les temps farouches de la débrouillardise sont révolus. Dorénavant, et pour piétiner du Sang et Or, il lui faudrait acheter toute la Fifa et embrigader tous les talents de la Catalogne. Adieu poules aux oeufs d'or et coucous suisses, la fin de la récré a été sifflée par un humble et laborieux benjamin des frères Raouf et Chadly. 

Un Meddeb humble et laborieux qui sait essuyer les larmes de l'injustice des yeux, joues et coeurs des siens ! (Photo CHALA)

A la mémoire de la démarche désabusée du Picasso aux côtés d'un Benzarti éberlué ! (Photo CHALA)

Vengées les larmes de KCL, et la démarche désabusée du Picasso aux côtés d'un Benzarti éberlué. C'était d'autres temps, les prémices même du crépuscule des idoles, le chant du cygne  de la tyrannie et de l'indicible visage tordu de la dictature. Les frères de Katumbi sont tous défunts et il ne tardera pas à suivre le cortège des fantômes de la corruption et du vice.

Aube radieuse d'une nouvelle séquence de gloire du Cap de Bonne Espérance ! (Photo CHALA)

Révolue l'ère obscure de la coloniale Engelbert toute pourrie, de Tintin au Congo, ou Le Caire Nid d'espions.... C'est une aube radieuse qui se lève et la séquence nouvelle de la gloire du Cap de Bonne Espérance!!! 

Un lieu autochtone et bien africain devant l'éternel. Et c'est beaucoup mieux ainsi.