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Devenu un incontournable à la pointe de l'attaque de l'Espérance de Tunis, Yannick Ndjeng recueille les fruits de sa progression en obtenant une sélection avec les Lions Indomptables du Cameroun. Footafrica365.fr s'est entretenu avec l'avant-centre.
Il y a 22 ans que Joseph Yannick Ndjeng a vu le jour à Yaoundé la capitale camerounaise. A 14 ans, il obtient sa première licence comme joueur de FC Mimboman, une équipe de D3 de la région du Centre. Ses performances, une vingtaine de buts toute compétition confondue en une saison, lui ouvrent en 2005 les portes de la mythique équipe du Canon sportif de Yaoundé. L'avant-centre à la carrure imposante y passe trois années avant d'être transféré en Algérie, à la JSM Bejaïa. La mutation et le dépaysement, avec la découverte d'un nouvel environnement sportif, ne vont pas refroidir l'ardeur de ce buteur de race. Il inscrit une trentaine de buts au pays de Rabah Madjer. Annoncé au Vitoria de Guimaraes, au Portugal, il est recruté l'été dernier par l'Espérance de Tunis. Avec le club tunisien, il remporte fin 2011 son premier titre majeur : la prestigieuse Ligue des Champions. Le voilà sélectionné pour la première fois par les Lions Indomptables. Entretien.
"Yannick le terrible" champion d'Afrique et mondialiste avec les Sang et Or. (Photo CHALA)
Yannick, pour la première fois, vous êtes convoqué à l'équipe nationale senior du Cameroun. Votre réaction?
Ça fait toujours plaisir en tant que Camerounais et, en tant que joueur de football, de jouer avec les Lions Indomptables. Si on a choisi le football comme métier, c'est l'un des objectifs, à savoir jouer à l'équipe nationale de son pays. Pour y parvenir, on travaille dur à longueur de journée, de semaine, voire d'année et c'est bien de voir que tous ces efforts sont récompensés par cette convocation en sélection nationale.
Généralement, on sélectionne des joueurs évoluant en Europe. Vous n'avez jusqu'ici joué qu'en Afrique. Est-ce que vous donnez à votre convocation une saveur particulière?
C'est la preuve que tu peux être n'importe où dans le monde, tant que tu fais bien ton boulot, il y a toujours des gens qui le voient et qui le reconnaissent. Il faut simplement bien faire son travail quel que soit l'endroit où on se trouve. Je suis très heureux d'avoir été convoqué. C'est dire qu'il faut s'arrêter ? Non ! C'est plutôt un autre chemin qui commence. Je vais continuer à travailler pour que les choses marchent toujours bien.
Vous êtes un bleu de tanière, êtes vous prêt pour la concurrence, quand on sait qu'à votre poste, il y a pas mal de prétendants?
La concurrence, elle a toujours existé. Dans toutes les équipes, en club comme en sélection, il y a toujours la concurrence. Mais bon, je me dis que pour l'équipe nationale du Cameroun, si on est là, c'est pour apporter un plus à notre pays qu'on aime tous. C'est un bien commun donc, peu importe qui est là et qui joue.
Merci pour votre disponibilité et bon vent dans cette nouvelle aventure!
C'est moi qui vous dis merci…