Harrison Afful, Oussama Darragi et Wajdi Bouazzi lors de la Conférence FIFA de l'Esperance Sportive de Tunis au Westin Nagoya Castle Hotel, Nagoya, Aichi, Japon, le 6 décembre 2011. (Photo : Shaun Botterill / FIFA via Getty Images)

Etre les dignes ambassadeurs du football tunisien et africain

Vêtus de noir avec l'emblème de l'Espérance, Oussama Darragi, Wajdi Bouazzi et Harrisson Afful ont rejoint la salle de conférence après le coach Nabil Maaloul pour livrer leurs impressions sur la participation de l'Espérance à la coupe du monde des clubs et se prêter aux questions de la presse étrangère relatives aux attentes des joueurs «Sang et Or» et à leurs ambitions dans cette prestigieuse compétition. Les trois joueurs «Sang et Or» étaient unanimes à reconnaître que l'Espérance a mérité d’être le représentant du football africain et qu'elle va essayer de montrer au monde un visage séduisant. Parole de capitaine : «Je suis persuadé que nous allons être les dignes ambassadeurs du football tunisien et africain» affirme Oussama Darragi. Wajdi Bouazzi confirme «on va démontrer que les joueurs tunisiens peuvent aspirer au niveau mondial.» Même son de cloche chez Afful, qui s'est exprimé en anglais disant «nous allons jouer avec nos tripes et on a les moyens d'aller loin.» Les medias présents s'interrogèrent sur les moyens susceptibles de permettre à l’Espérance de réaliser un bon parcours. Pour Darragi, «la solidarité du groupe est un atout essentiel. Nous formons un groupe uni tourné vers le même objectif. Et puis nous nous sommes forgés un mental de fer pendant la Champions League.» Bouazzi évoque quant à lui «la faculté de dépassement des joueurs. Nous allons puiser dans nos ressources pour faire honneur à notre bonne réputation dans le monde comme on a pu s'en apercevoir ici au Japon.» De son coté, Afful souligne «on a bien étudié notre adversaire d’Al Sadd. Nous avons tous les moyens pour passer ce premier cap et on va s'en tenir aux consignes du coach. La coupe du monde des clubs est une compétition de très haut niveau, difficile certes, mais pas impossible.»