Sur l'ensemble du match de la première journée de Ligue I, qui a mis aux prises l'Espérance Sportive de Tunis (EST) à El Gaouafel Sportives de Gafsa (EGSG) à Gafsa, je n'ai pu constater un niveau alarmant pour un joueur donné. Ce que j'ai constaté c'est qu'il y avait un relâchement des cadres notamment Bouazzi que l'entraineur doit secouer un peu à mon avis (prend-il déjà la grosse tête ?), Souissi qui n'a pas affiché une grande présence sur le terrain en dépit de sa passe décisive, Derbali qui est limité techniquement et c'est un fait actuellement mais il essaie de compenser par une forte présence physique, et Ayari qui perd parfois des ballons faciles, mais bon il essaie toujours de faire mieux.

Pour le reste, Ben Chérifia a été égal à lui même, qu'Allah le protège ! De même pour Chammem et Traoui. Banana et Coulibaly sont vraiment solides. Quant à Ndjeng, c'est l'attaquant le plus complet - à mon avis - que nous avons eu depuis Malitoli; physique, technique et surtout intelligence. Pour Khenissi et Ben Salem, ils ont des qualités techniques certaines, notamment Ben Salem qui - toujours à mon avis - peut devenir un relayeur de calibre mondial s'il travaille sérieusement et joue avec l'envie qu'il a exhibé lors du dernier match.

Mais combien d'équipes en Afrique peuvent produire chaque année deux à trois joueurs de qualité ? Est-ce qu'il y a, en Tunisie, maintenant, une équipe, sauf la notre, dont les produits du centre de formation sont suivis attentivement par les grands clubs ? Qui peut nier que Mhirsi, Ben Salem, Khenissi, Hadda, Jouini, Souayah, Khalfaoui, et j'en oublie, ont des potentialités impressionnantes ?

Sur le plan de l'effectif, nous avons certainement l'équipe la plus complète actuellement, et ces jeunes ont besoin de jouer et faire des bourdes parfois pour progresser, c'est le même cycle par lequel sont passés les Darragi, Msekni, Chammem, et récemment Ben Chérifia. Alors patience, patience et patience. Même les Ayari, Boughanmi, et Baghouli peut-être, sont récupérables, ils sont natifs de 90 tout de même pas de 80, ils sont encore jeunes. Les détruire par des critiques parfois trop sévères n'est ni à leur avantage ni à l'avantage de la «Dawla».