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Coulibaly au "Buteur" : "Je suis convaincu que la FIFA va donner raison à l'Espérance, le club où je veux jouer."


Idrissa Coulibaly, l'ex-défenseur de la JSK, n'est toujours pas fixé sur son avenir. Au moment où il s'entraîne avec l'Espérance, le Club Africain affirme que le joueur lui appartient. C'est le Camerounais N'djeng qui nous a conduit jusqu'à chez lui où il nous a chaleureusement accueilli.

On vous annonce tantôt à l'Espérance de Tunis, tantôt au Club Africain, quelle est la vérité dans tout cela ?

Moi-même, je ne sais pas où je vais jouer. Même si je m'entraîne en ce moment avec l'Espérance, il n'est pas à écarter de me voir changer de club. Sincèrement, cette histoire commence à me fatiguer et je ressens de plus en plus de pression sur moi. En tout cas, c'est la FIFA qui va trancher, même si ma préférence va pour l'Espérance.

Quel est le problème ?

Dès que la situation s'est aggravée en Libye, j'ai quitté Tripoli et je suis rentré chez moi au Mali. Et lorsque j'ai vu que la situation empirait de jour en jour, j'ai contacté les responsables d'Al Ahly et nous nous sommes mis d'accord sur la résiliation à l'amiable du contrat. C'est ce qui a été fait et j'ai rejoint l'EST où j'ai signé un nouveau contrat. J'ai été surpris d'apprendre par la suite que le Club Africain a fait savoir que je lui appartenais, après qu'il ait pu obtenir ma lettre de libération du club libyen car il paraît qu'ils sont partenaires. Voilà toute l'histoire et les dossiers des deux clubs sont maintenant sur les bureaux de la FIFA qui va trancher.

Ne pensez-vous pas que cette histoire risque d'influer négativement sur votre rendement ?

Non, je ne le pense pas. Je travaille très dur et je m'entraîne d'une façon régulière avec l'Espérance de Tunis et je suis convaincu que la FIFA va donner raison à l'Espérance, le club où je veux jouer. Je ne veux pas attendre plus longtemps et je veux prendre part avec l'EST aux quatre matchs qui restent de la Ligue des champions.

Comment avez-vous vécu les premiers jours de la crise libyenne ?

J'ai vécu des jours difficiles, vraiment difficiles, et j'avais très peur. Mais  j'ai pu quitter ce pays avant que la situation ne dégénère. Peu avant que la guerre n'éclate en Libye, un manager m'a appelé pour me faire savoir qu'un club saoudien était intéressé par mes services. J'ai préféré rester et la suite, vous la connaissez.

Suivez-vous l'actualité de votre ancienne équipe, la JSK ?

Oui, bien sûr. Je suis même toute l'actualité du football algérien, pas uniquement celle de la JSK. Imaginez que je ne peux pas dormir sans avoir lu Le Buteur et pris connaissance de tout ce qui se passe en Algérie. L'USMA m'a beaucoup intéressé ces derniers temps à travers le recrutement qu'elle a fait avec la venue de Lemouchia, Djediat, Laïfaoui et les autres.

Et la JSK ?

Je suis toujours en contact avec la majorité des joueurs, surtout à travers Facebook où je peux avoir de leurs nouvelles et vice-versa. J'ai aussi suivi le dernier match de Coupe d'Afrique contre les Sunshine Stars où j'ai trouvé que le principal problème de cette équipe de la JSK est le manque de cohésion. C'est normal après les nombreux changements opérés, mais je sais que cela va se régler avec le temps.

Quel est le joueur avec lequel vous êtes resté le plus en contact ?

Je suis en contact avec plusieurs joueurs, comme Belkalem, Douicher et Asselah, mais le joueur avec qui je discute régulièrement est Yahia-Cherif. J'ai été très content lorsque j'ai su qu'il allait jouer en France, c'était son rêve. C'est un bon garçon et je lui souhaite baucoup de réussite.

L'Algérie et le Mali sont dans le même groupe des éliminatoires de la Coupe du monde. Un commentaire ?

Je pense que c'est le groupe où il y a le plus de pièges. Cela va être difficile pour toutes les équipes, mais je pense que ça va se jouer entre le Mali et l'Algérie, et tout dépendra de la forme des deux sélections durant la période des éliminatoires.