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Avant de commencer, saluons tout d'abord le courage et le professionnalisme dont a fait preuve Nabil Maâloul à la suite de la lourde défaite ses siens. Montre en main, il s'est plié avec beaucoup de bonne volonté durant 37' aux questions de la presse écrite avant d'en consacrer 45 aux télévisions. Bien d'autres à sa place se seraient terrés dans les vestiaires ou volatilisés dans leur voiture en nous léguant leur assistant.
Tout en n'enlevant rien au mérite de l'Etoile qui n'a nullement usurpé sa victoire tellement sa main mise sur la rencontre fut presque totale, certains facteurs ont précipité à notre sens la déconfiture de l'Espérance. On épiloguera certainement longuement sur le malheureux geste de Darragi qui, excédé, a fini par répondre de façon coupable aux provocations itératives de son ange gardien. Il faut dire que l'ambiance houleuse prévalant autour du match a fini par avoir raison de la sagesse du capitaine «sang et or». Déjà des accrochages à 9h du matin à la gare de Sousse avec blessures sérieuses de deux supporters espérantistes et confiscation de leurs billet et portable. Ils furent amenés d'urgence à l'hôpital Sahloul pour des points de suture. Et là il faut saluer les responsables de l'Etoile qui sitôt informés de leur mésaventure leur facilitèrent l'accès au stade. Sans omettre de signaler les parties espoirs et juniors du matin avec une avalanche de jets de projectiles sur les aires du jeu.
La grippe sévissant avec force au sein des «sang et or» a sérieusement décimé le groupe en dépit des efforts colossaux du Dr Yacine Ben Ahmed parvenant tant bien que mal à assurer à Maâloul un onze rentrant mais excessivement amoindri par la maladie. Faut-il signaler que Maâloul n'a eu la totalité de son effectif sous main que pratiquement pendant 5 jours du fait de la convocation de plusieurs joueurs en équipe nationale olympique.