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C'est l'effervescence avant la finale retour de la ligue des champions Africaine. Et comment ? Nonobstant le résultat de la finale aller, au stade de la Kenya et nos chances pour remporter cette Coupe. Une finale continentale reste une apothéose et le public Sang et Or fidèle à sa réputation, a envahi les guichets du Stade d'El Menzah, à la quête du sésame qui va lui permettre de soutenir son équipe, qui a besoin, plus que jamais de ses fidèles supporters.
Le stade de Radès ne pourrait certainement pas contenir toutes celles et tous ceux qui veulent rester derrière leur équipe, mais quelque soit l'issue de cette finale, les tifosis vont démontrer que l'Espérance est une institution, un label connu et reconnu continentalement, voir mondialement.
Avec tout le respect que j'ai pour tous ceux qui ont le courage, le culot ou les connaissances en foot pour parler de tactiques, techniques ou émettre des pronostics scientifiques, je m'insurge en faux et je me contenterai de dire que la rencontre de demain est une rencontre du cœur et de la chance.
Si déjà à l'aller, j'ai mis en exergue le côté mental et la concentration pour réussir notre voyage à Lubumbashi et malheureusement ces deux conditions nous ont fait défaut et nous ont pénalisés, après, bien entendu, la prestation catastrophique et malhonnête de l'arbitre Togolais, qui ne mérite même pas qu'on le nomme.
A Radès, ni le mental, ni la concentration ni encore moins la tactique et la technique ne seront déterminants pour espérer remporter cette Coupe.
Le jour «J» il faudrait, un cœur gros comme ça et une générosité à toute épreuve pour tous les joueurs, mais aussi tous les accompagnateurs pour se défoncer à fond, suer, donner le meilleur d'eux même pour honorer le maillot qu'ils portent. Ils ne devraient à mon sens, ni se sentir des revanchards ou des justiciers, ni être envahis par aucun stress ou devoir d'accomplir un miracle, ô ! Que non; on demande à nos gaillards de jouer juste leur jeu, de faire le vide autour d'eux, de sillonner le terrain en long et en large, d'envahir la cage des corbeaux en n'écoutant que les chansons des 50.000 supporters qui seront derrière eux.
Quand le cœur y est, avec la chance, qu'on espère qu'elle soit de notre côté, tout sera possible.
Quant à moi, je ne souhaite qu'une seule chose, c'est voir demain au stade de Rades 50.000 fans venir, non pas, pour assister à une rencontre de football ou admirer le jeu des acteurs, mais 50.000 tifosis porter à bout de bras, tous les joueurs espérantistes qui seront sur le rectangle vert, sans distinction aucune. Mieux, je désire et espère que tout ce beau monde n'arrête pas de chanter, sans interruption, dès la sortie des joueurs des vestiaires, jusqu'au sifflet final, notre chanson mythique : «Ya Rabbi ya 3ali, Onsor Taraji…»