LC 2010

Diabolique conspiration cousue de fil blanc


Le défenseur Walid Hichri lors du match face au TP Mazembe, le 28 août 2010 à Radès. (Photo CHALA)
Le défenseur Walid Hichri lors du match face au TP Mazembe, le 28 août 2010 à Radès. (Photo CHALA)

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La petite mascarade jouée au vu et au su du monde entier frisait grandement le tragicomique, le burlesque, tellement elle était cousue de fil blanc et transparente dans ses moindres recoins. Le décor en était planté depuis bien longtemps avec comme finalité mettre l'Espérance Sportive de Tunis à genou et définitivement hors d'état de nuire dès la première manche au Congo. Le cinglant 3-0 du match de poule à Radès étant encore vivace dans les esprits et leur restant en travers de la gorge. Persuadés que Footballistiquement parlant, l'affaire ne pouvait tourner aussi aisément en leur faveur, les différents décideurs moyennant finances bien sûr mirent tout au point avec un plan machiavéliquement agencé pour terrasser cette Espérance faisant peur là où elle se produit.

La CAF à la solde de Mazembe

Diakité convaincu de corruption par la FIFA récemment et exclu de ses rouages continue tout de même à gérer le dossier sensible relatif à la désignation des arbitres au sein de la CAF. L'approcher pour le persuader de désigner un trio « coulant » était un jeu d'enfant pour le président du Mazembe. D'ailleurs le trio arbitral résida dans une villa cossue mise gracieusement à sa disposition par le congolais avec les privautés en nature et en espèce qui ne sont un mystère pour personne (cadeaux, argent, femmes, alcool, etc.). L'on se rappelle tous la proposition indécente faite par ce même président aux frères algériens de Sétif de se « coucher » devant les siens au match retour à Sétif et qui ne fut pas suivie par les vaillants fennecs.

Arbitrage vous avez-dit ?

Dès le coup d'envoi, les dés étaient pipés et les chances des nôtres grandement et irrémédiablement compromises par la faute d'un arbitre véreux, vendu, n'ayant qu'un seul objectif en tête, éliminer l'Espérance et rentrer dans son foutu bled au Togo avec un chèque conséquent assurant définitivement à sa nombreuse smala une retraite dorée. Une touche à refaire pour Chammam annonçait la couleur dès la 1ère minute. Un but précédé d'un hors jeu flagrant avec une balle ne dépassant pas la ligne fatidique, un carton rouge à Ben Mansour dans le dessein d'affaiblir notre axe, un penalty inexistant et le tour était joué. Des tunisiens sortis de leur concentration, sur les nerfs, oubliant toutes les consignes de prudence.

Sage précaution de Benzarti

Benzarti en vieux briscard flaira le coup et fit sortir Darragi et Michaël car ils risquaient le carton rouge direct. La suite on la connaît avec un arbitre étouffant dans l'œuf la moindre offensive des nôtres risquant de mettre ses plans en péril. Inéluctablement, nos joueurs sortirent définitivement du match avec trois autres buts concédés alourdissant et compliquant davantage une situation déjà peu reluisante.

Il faut savoir … « espérance » garder

Le match retour ne s'annonce pas de tout repos avec une mission paraissant impossible à accomplir. Mais il faut savoir « espérance » garder en notre Espérance et la soutenir par tous nos moyens, toutes nos tripes, tous nos cœurs à Radès. L'entreprise n'est pas aussi monumentale qu'on ne le pense et l'on se rappelle tous cette mémorable soirée de Radès justement contre les soudanais. Alors pourquoi pas un bis-répètita dans deux semaines ? Soyons tous solidaires et unis derrière nos garçons en croyant fermement en eux. L'impossible n'est pas ESPERANTISTE.