La production égyptowoodienne a bien eu lieu comme prévu. De la mise en scène et du spectacle dans le chaudron du stade du Caire. Un scénario somme toute prévu par tous les observateurs du foot, connaissant parfaitement les deux protagonistes. Le déroulement du match confirma les prédilections de chacun soit un score étriqué qui laissera la décision à Radès. Des ahlaouis faisant étalage de jeu dit "à l'anglaise" fait de triangulations partout sur le terrain agrémenté d'un jeu "à la brésilienne" fait de contrôles orientés et d'un "touché" de balle par toutes les facettes du pied. C'est que nos hôtes d'un jour savent quoi faire pour impressionner les adversaires avec cet allant et cette certitude qui ne laissent aucun doute sur l'issue victorieuse du match.
Et les nôtres me direz vous, eh bien ni cinéma ni feuilleton, on a été prévenu, on regarde mais on ne compatis pas, les contrôles et les touchés de balle on sait les faire aussi mais dans la direction du but cette fois-ci et sans fioritures, et puis, nous le savons aussi que les ahlaouis ne sont ni anglais ni brésiliens, alors la copie aura certainement des ratés à un moment ou à un autre, il faut juste rester à l'affut, ce que Darragi très lucide à la fin du match a accompli d'un tir autant superbe qu'opportuniste. Dans la foulée Ayari et surtout Korbi auraient dû enfoncer le clou face à un adversaire subitement plongé dans le doute et dépité par le culot de quelques gamins venus de Tunis.
LC 2010
Une production Egyptowoodienne
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