Nous avons à maintes reprises attiré l'attention des vrais espérantistes sur les dangers que ne manqueraient pas d'encourir nos couleurs cette saison pour des raisons connues de tous et qu'il serait superflu d'énumérer tellement elles sont patentes sautant aux yeux mêmes des plus myopes. N'y allons pas par quatre chemins et appelons les choses par leur nom : L'Espérance Sportive de Tunis dérange. Ses deux sacres itératifs dérangent. Sa stabilité administrative et technique dérange. Son imposant public détenant le record absolu sur la scène sportive dérange. La jeunesse et la qualité de son effectif dérangent. En un mot tout dérange en cette glorieuse famille, le bastion le plus renommé du pays voire dans le monde arabo-africain !
On ne nous pardonne pas en effet nos réussites, et au lieu de redoubler d'efforts pour tenter (vainement il est vrai) de nous rejoindre, nos adversaires ont recours à la bonne vieille méthode à notre endroit : LA DESTABILISATION.
Tous les moyens sont bons pour parvenir à parachever leur sale besogne : convocation de nos joueurs pour le match « amical » (?) du Soudan à la veille de notre déplacement à Sétif ; les emmener au Tchad 3 jours avant notre match capital au Congo contre le tenant rien que moins, arbitrage calamiteux, obstacles à la régularisation du cas Bachtobji alors que le président de la fédération en personne intervient pour arrondir les angles entre le CAB et son opposant dans l'affaire Chehoudi (est-ce dans ses prérogatives et attributions du reste ?). Inciter Michaël Eneramo à la rébellion pour une banale affaire de capitanat par le truchement de quelques vendus que ça n'étonnerait personne !!!
Cela ne veut nullement dire que le geste de ce dernier est excusable. L'Espérance demeure une institution grandissime, intouchable et surtout nullement tributaire de la présence, de la prestation ou l'apport d'un tel ou un tel joueur quel qu'il soit.
Mais nous devons sagesse garder et ne point verser dans la précipitation, l'aveuglement en prenant des mesures que nos machiavéliques adversaires tapis sournoisement dans l'ombre espèrent et escomptent. Il a fauté, oui et c'est indéniable, il sera donc traduit devant le conseil de discipline composé d'hommes responsables et juristes qui statueront sur son cas. Personne d'autre n'a droit au chapitre dans l'affaire. Le président a donné l'exemple en le priant de regagner les vestiaires. Nous autres, en fidèles supporters disciplinés, quoique nous exprimions notre réprobation à l'endroit de Michaël, devons laisser nos instances qualifiées traiter le sujet et surtout accepter leurs décisions. Agir autrement, équivaudrait à basculer dans l'anarchie, le pouvoir de le rue comme cela se passe juste à côté…
Nous avons un match très important à préparer et à négocier sous peu, concentrons-nous donc sur notre travail et fermons rapidement cette malheureuse parenthèse (Michaël), car ce n'est nullement le moment de nous disperser dans des conjectures grandement nuisibles à la marche de nos couleurs précisément en cette période cruciale de notre parcours.
Coup de gueule
Non à la Zizanie, à la déstabilisation !
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