Il ne fallait pas arriver en retard à Radès vendredi dernier. Trente minutes de jeu et déjà trois buts plantés dans la cage de notre adversaire du jour, en plein jour et sans besoin "d'éteindre les lumières." A la loyale, à la régulière, le message est bel et bien passé.
Trois pions en plein jour
Une tête, une frappe de mule suite à une action collective de haute facture, et un peno tranquillement transformé ... sont venus récompenser le choix audacieux de Faouzi Benzarti et confirmer que le moral du groupe est au zénith. Naouara n'a dû se servir de ses gants que sur un tir lointain et pour dévier un corner bien botté par Nafti sur la transversale.
Le plus dure était fait et il fallait dès lors bien gérer ces trois buts et essayer d'en rajouter un autre. Quand ça pleurniche, il est évident qu'une "7ara" (quatre buts) serait la bienvenue.
Fléchissement, mon doux souci
Deuxième mi-temps, et on constate rapidement une baisse de régime de l'équipe et un fléchissement devenu habituel cette saison. Entre manque de fraîcheur chez certains joueurs et l'inexpérience encore palpable chez d'autres jeunes, les justifications sont là pour nous rappeler que cette équipe a encore besoin d'un gros travail si elle veut confirmer les espoirs placés en elle, aller au bout de ses intentions dans cette prestigieuse compétition et enlever une coupe tant convoitée.
Nous n'en sommes pas là, et il fallait reprendre le jeu à son compte. Les soudanais ont sûrement été chahutés par leur entraineur brésilien qui a demandé à ses joueurs d'élargir le jeu et d'essayer de passer sur les côtés.
Mais c'est par l'axe du milieu et de la défense qu'est venu les premières alertes, Korbi commençant par se disperser alors que Darragi et Msekni jouaient les spectateurs. On commençait à regretter le heading raté de Ayari et le face à face vendangé par Eneramo.
Derniers efforts ...
Le coach nous gratifia, cependant, d’un changement discutable (Roger pour Ayari) alors que la tenue défensive générale venait nous rappeler ces deux années de suspense vécues avec cette équipe pour gagner un match. Finalement le score en restera là. Le plus dur ayant été fait et on voit mal l’Espérance Sportive de Tunis se faire remonter trois buts, elle qui a appris avec Faouzi Benzarti a bien voyager.
Cap maintenant sur le prochain match face au CAB, en vue de sceller le sort de notre 23ème titre de champion, sans la présence du public.
LC 2010
EST - Al Merrikh : Après-match
Par
Publié