Magistrale démonstration de bonne volonté, de dépassement, d'abnégation, de surpassement que celle administrée hier par nos vaillants garçons à l'olympique de Sousse.

Ils ont été tous solidaires, combattifs, disputant toutes les balles, gagnant tous les duels. Du courage à en revendre et un cinglant camouflet à ceux qui les attendaient au tournant tablant sur leur fléchissement physique, leur manque de fraicheur, leurs fatigue et lassitude aussi bien mentale que physique.

Ils ont été contraints, suite à certains anachronismes, bas calculs, supputations indignes que d'aucun connaissent et que nous ne nous abaissons pas à citer tellement ils sont vils, donc ils ont été obligés à subir stoïquement cette déferlante de rencontres avec des périples harassants en un laps de temps très court sans broncher. En véritables soldats disciplinés, ils ont répondu présents en choeur à l'appel du devoir occultant au passage le seuil de la souffrance.

Il est notoire que lorsqu'on vienne à titiller d'un peu trop près nos joueurs, leur réponse ne peut se faire que sur le rectangle vert et de quelle façon mes amis !

Un grand bravo à nos protégés, un grand merci à notre staff, notre reconnaissance à Yacine Ben Ahmed et ses adjoints pour le colossal travail de suivi médical rigoureux en cette période de surcharge, et bien sûr une mention spéciale à notre public pour le soutien inconditionnel à ses couleurs.

Ne pas terminer sans cette petite remarque : depuis une belle lurette, nous n'avons pas battu à plate couture nos amis étoilés à Sousse même dans les trois disciplines ; Chakib Bouslama (volley-ball) a ouvert la porte et inauguré le ballet, Raouf Ounaïes (handball) lui a emboité le pas et cerise sur le gâteau, Badine Tlemçani de clôturer la conquête d'El kantaoui par la magistrale victoire de ce «samedi». Elle n'est pas belle la vie ?

Maintenant, en cette année du 90ème anniversaire de la création de la vielle dame, l'Espérance lance un sérieux avertissement à tous ses adversaires toutes disciplines et toutes catégories confondues, le vieux lion est de retour et gare à celui qui oserait s'aventurer à s'y frotter de trop près à son goût, la sentence ne pourrait être qu'immédiate, radicale, majestueuse. Ceux qui en doutent encore peuvent se coltiner une virée du côté d'El Kantaoui, et ils seront grandement édifiés sur la véracité de ce que nous avançons. A bon entendeur...