TUNIS LE 14/11/2008

CHAKIB BOUSLAMA PARLE DU DEPART DE BEN YOUNES

Suite à la séparation survenue cette semaine entre l'Espérance Sportive de Tunis et son entraineur de la section de Volley-ball Noureddine Ben Younes, le président de la dite section Chakib Bouslama nous a contactés pour expliquer les tenants et aboutissants relatifs à ce départ quoique l'équipe caracole en tête du classement avec rien que des victoires dans son escarcelle.

«A l'Espérance, en une équipe extrêmement bien organisée, nous avons une commission juridique qui s'occupe de peaufiner les contrats avec les tiers. Le président de section n'a les prérogatives que de remplir certaines clauses inhérentes aux salaires, durée, prime, etc.

Nous avons fourni un contrat à notre entraineur le 1/8/2008 pour qu'il le signe, pour ne le recevoir que le 8/11/2008. Un retard causé, selon lui, par la perte de sa carte d'identité, sachant qu'il a commencé à entrainer le 25/8/2008. Mais contre toute attente, il nous a remis un document aux clauses totalement modifiées : 12 mois de salaire au lieu de 10 ; une indemnité de licenciement en cas de rupture de contrat couvrant toute la durée restante du bail, au lieu d'un seul mois ; versement immédiat et anticipé de toutes les primes relatives à l'octroi des titres; une assurance, la CNRPS, et bien sûr tous ses émoluments nets d'impôts ! En fait, il veut que l'EST fasse exception à la règle en lui fournissant les documents officiels auprès de l'administration fiscale attestant la prise en charge par notre club de ses impôts! Une aberration! Il va sans dire qu'à l'Espérance, on ne peut accepter pareilles conditions.

Les griefs retenus contre lui sont son manque d'expérience avec une grande équipe, surtout lors des moments difficiles et cruciaux des matches, et ce, en dépit des 8 ans passés comme adjoint de Jacobs. Lors des quelques rares sets perdus, il n'a pas su gérer des avances substantielles en notre faveur; des changements inappropriés; entraînements peu consistants manquant de rythme, de variations et de travail spécifique selon les chevronnés de l'équipe, à l'instar de Belaïd et Ben Cheikh qui ont manifesté leurs inquiétudes et craintes d'une régression inéluctable du groupe ; son incapacité à encadrer les jeunes recrues, sachant que nous visons le court mais également le long terme avec des contrats courant jusqu'à 11 ans, etc.

En fait, ce qui compte d'ores et déjà à l'Espérance, c'est de bâtir une équipe en mesure de s'assurer les première places sur les plans local et arabo-africain, avec une participation honorable lors de la prochaine coupe du monde. Nous aurons un groupe capable de s'imposer même en dehors du pays, car on nous a toujours reproché nos sacres continentaux dans notre salle Zouaoui.

Je suis en contact avec deux entraineurs tunisiens et un autre étranger. L'Espérance n'a rien perdu au change et juste au retour de la trêve le 03/1/2009, elle sera beaucoup plus percutante avec notamment le recrutement d'un contreur central.

Pour conclure, je dirai que M. Ben Younes a tenu à assurer ses arrières et à se faire dédommager de façon excessive, pratique que l'Espérance ne cautionne jamais. J'assume entièrement mes responsabilités, sachant que notre section n'est nullement en crise et nous n'avons rien perdu, ni financièrement ni sur le plan des résultats dans cette affaire. Par ailleurs, faire l'amalgame entre ce qui se passe dans ma section et le départ de Cabral ne tient nullement la route. Il s'agit d'une simple coïncidence et le Bureau de l'Espérance est plus fort que jamais, défendant avec véhémence et acharnement les intérêts du club, n'en déplaise à ceux qui ne rêvent que de nous nuire en tentant de semer la zizanie dans nos rangs.