Hier soir à Nashville, sur la pelouse du GEODIS Park, une étoile s’est une nouvelle fois élevée dans le ciel du football mondial. Youcef Belaïli, l’international algérien de l’Espérance de Tunis, a illuminé la rencontre face à Los Angeles FC de son talent, de son audace et de sa classe. C’est donc tout naturellement que le trophée d’homme du match lui a été décerné à l’issue de la rencontre, consacrant une prestation aussi brillante qu’efficace.
Auteur de l’unique but de la rencontre à la 70e minute, Belaïli a été le grand artisan du succès historique des Sang et Or face aux champions nord-américains. Au-delà de ce but victorieux, il a multiplié les gestes techniques de haut vol, les percées tranchantes et les passes inspirées, donnant du relief au jeu espérantiste et régalant le public. À lui seul, il a incarné l’audace et la magie du football, captivant tous les regards et hissant le niveau de jeu de l’équipe à un cran supérieur.
Mais au milieu de cette euphorie bien méritée, une ombre est venue ternir la soirée de l'artiste algérien : un carton jaune reçu à la 53e minute, synonyme de suspension pour le prochain match décisif face à Chelsea. Un véritable coup dur pour celui qui rêvait de cette affiche depuis le jour du tirage au sort. Son absence pèsera incontestablement, tant il avait l’art d’électriser l’attaque sang et or par sa vision, son explosivité et son flair unique.
Cependant, l’Espérance a déjà prouvé qu’elle savait faire face aux coups durs. Si l’absence de Belaïli pèsera forcément, le groupe est armé pour relever le défi. Ce sera au collectif de se sublimer et à d’autres profils de s’affirmer. Quant à Belaïli, il pourra savourer ce titre d’homme du match comme la juste récompense d’une prestation brillante, qui restera dans les mémoires. Bravo !