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En quête d'un sélectionneur après la démission de Nabil Maaloul, la Tunisie étudie plusieurs candidatures. Selon nos informations, Alain Perrin ferait partie des techniciens sur les rangs.
Le football tunisien vit l'une des séquences les plus folles de son histoire. Samedi dernier, l'équipe nationale, qui n'avait besoin que d'un point pour accéder aux barrages qualificatifs de la Coupe du monde 2014, s'inclinait à Radès contre le Cap-Vert (0-2). Dans la foulée, le sélectionneur Nabil Maaloul rendait son tablier. Une démission officialisée en début de semaine, sur fond de guerre ouverte entre le ministre des Sports, Tarek Dhiab, et le président de la Fédération, Wadi Jarii. La partie se poursuivait en coulisses : contestant l'éligibilité d'un joueur cap-verdien (on apprendra par la suite qu'il s'agissait de Fernando Varela), la Tunisie avait déposé une réserve auprès de la FIFA. On connaît la suite...
Le Tunisie repêchée, le feuilleton n'est pas pour autant terminé : à un moins du match aller, contre un adversaire qui sera connu à l'issue du tirage au sort, l'équipe est désormais privée de coach. La FTF pencherait pour un technicien étranger. Plusieurs noms circulent déjà dans les colonnes de la presse locale, parmi lesquels ceux de Georges Leekens, Ruud Krol et Philippe Troussier. Mais, selon nos informations, un autre entraîneur français a été proposé. Et non des moindres, puisqu'il s'agit d'Alain Perrin, libre depuis son départ d'Al-Gharafa au Qatar en février dernier. Tenté depuis longtemps par une expérience de sélectionneur, l'ancien entraîneur de l'OM et de l'OL serait très attiré par le défi tunisien et la perspective de conduire les Aigles de Carthage en phase finale de Coupe du monde. A suivre.