Au coup de sifflet final voire une bonne vingtaine de minutes avant, si Hamdi comprenant que les siens ne gagneraient pas et découvrant les grandes lignes du complot ourdi contre ses protégés quitta sa loge. En Homme discret ayant toujours évité les feux de la rampe et les caméras, il annonça aux joueurs sa décision de partir car ne possédant guère l'étoffe et ne maitrisant nullement l'art des magouilles, de la corruption et donc pas en mesure de protéger leurs intérêts, leurs sueurs, leurs efforts, leurs sacrifices, leur travail. Une décision que nous comprenons certes émanant d'une personnalité intègre, aux mains propres et nullement rompue aux marchandages, aux coups bas, aux viles tractations dans les coulisses et dans les arcanes de certaines instances. Hamdi Meddeb ne reconnaît que la force du jarret, le rectangle vert (quand l'affaire n'est pas pliée d'avance)… Mais toute la famille espérantiste refuse le départ de son président et lui lance un appel pressent, solennel pour qu'il revienne à de meilleurs sentiments et ne quitte pas le navire tout en l'assurant de son soutien indéfectible, de son respect illimité et de sa reconnaissance unanime et indéfectible pour tous les loyaux services rendus à ses couleurs.
Un président bosseur dégoûté par les magouilles qui ravagent le foot tunisien ! (Photo CHALA)
Hichem Guirat dans ses tristes œuvres
Que le club le plus glorieux, le plus titré, le plus prestigieux du pays, l'Espérance Sportive de Tunis naturellement, soit sacré ou perde le titre ne porte pas tellement à conséquence. Ses vitrines pourtant extrêmement vastes débordent de trophées toutes compétitions, disciplines, catégories confondues. Ses inconditionnels sont repus, gavés de titres et ne sont jamais restés plus d'une décade éloignés des podiums. Donc l'affaire du sacre que d'aucuns ailleurs considèrent pratiquement comme une question de vie ou de mort (ils ont peur pour leur place et de la réaction de la rue) ne représente pour les «sang et or» qu'un amusement, une routine sans plus pour ne pas dire un casse tête du moment qu'ils doivent s'échiner à dégoter une place disponible dans leur étal richement garni pour l'y caser…
La tragi-comédie de Radès
Jeudi à Radès, le sieur Mourad Ben Hamza assuré de l'impunité et fort du solide parapluie de son triste patron Hichem Guirat magouilleur à souhait, décida de déposséder les «sang et or» de leur bien devant la Tunisie entière. Trois penalties non sifflées pour des défenseurs sfaxiens se découvrant subitement les facultés et les vertus de joueurs de hand-ball. Deux autres inexistants «offerts» aux visiteurs sur des fautes imaginaires que seul le perspicace «homme à la réputation noire» devina et dont une commise en dehors de la zone de réparation. Cartons à la pelle à l'instar de ce qu'il avait ourdi lors du derby de la capitale avec tous les joueurs de notre milieu absents à Sousse contre l'ESS. Un coup de bélier asséné par Ndong à Houcine Ragued sanctionné uniquement par un gentil carton jaune alors que le rouge direct s'imposait, etc.
Mission accomplie : Casser de l'Espérance!
Ben Hamza a complété jeudi l'oeuvre entreprise lors du dernier derby ! (Photo CHALA)
Dans ces conditions, et devant tant d'injustices et d'impartialité, les nôtres finirent par sortir de leur bulle, de leur concentration. Encore heureux qu'aucun parmi les troupes n'ait disjoncté commettant un acte répréhensible. Hichem Guirat originaire de Sousse , fervent supporter des étoilés n'a pas trouvé mieux pour ce match et pour celui du derby précédant un certain ESS-EST que de désigner Ben Hamza curieusement originaire de Sousse ! La suite on la connaît, la Tunisie entière choquée, meurtrie et outrée la connaît. Vous pensez que Guirat et Ben Hamza vont s'en offusquer outre mesure ? Que non, du moment qu'ils avaient atteint leur macabre but : Casser de l'Espérance ! Et il est fort probable qu'ils aient festoyés tardivement leur sinistre exploit dans une boite ou un hôtel de Sousse aux frais de la princesse en guise de récompense pour devoir accompli