48 heures de répit pour nos hommes et ceux du Ahly. Mais dès demain les préparatifs et les choses sérieuses vont commencer, pour ce qui est le sommet et le couronnement de toute notre saison.
Notre coach est conscient et il l'a dit que l'affaire n'est pas encore dans le sac. Il a même évoqué le cas du CS Sfax et sa désillusion face au même diable d'homme Abou Trika.
Al Ahly est diablement plus technique que nous. Ils vont se replier et attendre le meilleur moment pour nous planter un poignard dans le dos dès qu'on en leur donne l'occasion en se découvrant d'un petit fil. Ils vont insister et remuer le couteau dans la blessure de notre côté droit amputé de deux joueurs clés. Ce côté va être le souci de tous les soucis de Maâloul.
Maâloul aura à combler le vide qu'occasionneront les suspensions de Derbali et Afful. (Photo: AFP)
Le côté gauche de même nécessite quelques mises au point, car il a montré des faiblesses face à cette anguille Fathi, qui s'était joué à deux reprises de Bouazzi et Chammam en s'infiltrant et en offrant un caviar dans une première occasion que Abou Trika a vendangé, et en se permettant le luxe de passer en revue Ragued, Traoui et Ben Mansour, et ce fut la passe lumineuse qui a permis à Hamdi de nous crucifier en toute fin de rencontre.
Donc du pain sur la planche, des solutions à trouver pour colmater nos brèches, des réservistes à mettre sur pieds en accéléré et à mettre psychologiquement devant leurs responsabilités: Iheb, Ben Amor, Zouaghi, Hosni et peut être même Blaili. Il ya du travail en salle de gym, et sur de la piste d'athlétisme pour recharger les accus, et soigner l'endurance. Il ya aussi du travail à faire sur le mental de ces garçons pour attiser leur envie et leur motivation.
Le match contre les Béjaouas offrira une occasion ultime de passage en revue de tout le bataillon.
Quand à notre arme de destruction massive, Youssef M'sakni, il faut se résigner à considérer que le sort a décidé que ce ne sera ni aisé ni facile pour nous, et qu'on doit encore une fois faire sans son apport. Il se peut même que l'on ne puisse plus jamais le revoir avec le maillot sang et or.
Duels et match disputé en perspective. (Photo: AFP)
Les joueurs ont leur rôle capital dans l'exécution de la Symphonie du Bonheur. Les noms et les tâches de chacun, par contre c'est le scénario et la partition que devra écrire, jouer et rejouer dans sa tête le coach Nabil, tout au long des jours à venir. Inutile et futile pour nous autres du coup de se creuser les méninges. Le poids et la bonne mesure qui fera pencher la balance vers le retour de la Belle Brune à Bab Souika est dans l'esprit et le cerveau de Nabil Maâloul, mais d'abord et surtout de la Volonté Toute Divine et du facteur aléatoire petit bonheur la chance.