La formation tunisienne alignée face au Niger en CAN 2012 (Photo : Getty Images)

CAN 2012

Feuille de route respectée pour les Tunisiens

Au coup d'envoi de la 28e CAN Orange, la Tunisie apparaissait au rang des outsiders. Dans un groupe qui comprenait l'un des deux pays organisateurs, le Gabon, un autre pays du Maghreb, le Maroc, et le Niger, la partie s'annonçait seulement jouable pour les Aigles de Carthage. L'équipe dirigée par Sami Trabelsi qui, il y a une année, avait conduit une formation qui ressemblait beaucoup à celle de 2012 à la conquête du CHAN.

Cette fois il faudra encore se méfier de ce quart de finaliste qui, sans le moindre bruit, dans la discrétion, a gagné ses galons de quart de finaliste à la grande satisfaction d'un sélectionneur qui sans l'avouer – il faudrait être bien audacieux – rêve probablement d'un doublé inédit CHAN – CAN. «Nous avons atteint notre objectif initial, reconnaît-il. Il y a encore quelques erreurs à corriger pour espérer franchir le prochain obstacle ghanéen. C'est possible. Les trois matches du premier tour nous ont permis de les identifier. Maintenant le football n'est pas une science exacte. Parfois vous gagnez avec de la réussite, parfois vous perdez sans avoir mérité votre défaite. C'est la règle du jeu».

Trabelsi : Franchir le cap du Ghana ? C'est possible ! (Photo : CAF Online)

Contre le Ghana, Sami Trabelsi présentera son équipe de base ce qu'il n'avait pas fait lors du dernier match face au Gabon. «Il fallait en laisser se reposer certains et ne pas risquer un deuxième carton pour d'autres ce qui les aurait privés du quart de finale. Le résultat contre le pays organisateur n'avait pas un enjeu spécial puisque eux comme nous, nous étions qualifiés. Nous allons rencontrer le Ghana», déclare Sami Trabelsi, «cela aurait pu être le Mali. De toute façon maintenant chaque match est une petite finale. Nous allons être les challengers du vice-champion 2010. Ce n'est pas un désavantage. Au contraire».

Le groupe semble solide même s'il y a eu un problème entre l'entraîneur et Adel Chedli qui a décidé de partir. Il n'avait joué aucun match alors qu'il avait été un des pilieirs de la sélection du dernier CHAN. Cela n'affectera pas le rendement de l'équipe qui n'a pas dit son dernier mot. Le favori ghanéen devra se méfier d'une équipe qui regorge d'excellents techniciens.