Oussama Darragi inscrivant le penalty de la victoire face au Wydad AC en Ligue des champions arabes, le 21 mai 2009 à Radès. (Photo CHALA)

LC 2011

Tous les Espérantistes en rêvent, toute la Tunisie en parle

A vrai dire tout le monde en parle. Et le Japon en particulier attend le dernier mot de notre EST qui va accueillir le WAC pour en finir samedi prochain. Ainsi, toute l'Afrique et particulièrement la CAF aura un autre rendez-vous à Radès où tous les yeux sont déjà braqués. Un plateau du top niveau est attendu le 12 novembre 2011, ouvert et raffiné, les buts n'y manqueront pas, un public nombreux et d'or va l'égailler et le meubler, une rage de joueurs va exploser pour vaincre et convaincre, des éléments inconnus jusque là ou cachés pourront émerger du lot, des recruteurs ou émissaires et agents sont prévus de venir de partout, une presse record est attendue dans les coulisses et les couloirs, une prime sous la douche qui fait rêver tout un chacun, pour le rachat de la dernière Champions League aux mêmes lieux.

Cet évènement constituera peut-être l'unique chance à la portée de la main de certains joueurs de talent et de dirigeants acharnés pour effacer à jamais la dernière déception de TP Mazembé. Ce sera une partie extraordinaire où l'on joue non seulement pour les couleurs Sang et Or mais aussi et surtout pour les couleurs nationales Rouge et Blanc de la nouvelle Tunisie de la révolution. Monsieur Nabil Maâloul a fait du beau travail et a eu du succès. Il a été respecté et respectueux en transmettant de la discipline nécessaire à l'équipe. Il s'est concentré sur le cours terme du Club sans prendre trop de risques. Les quelques jeunes joueurs qu'il a admis en sélection ne sont toujours pas mis au premier plan, peut-être par manque de maturité et de performance ou par erreur d'échos et de pression. Le résultat serait là dans une semaine après la CL 2011. «Incha'Allah zina».

Une seule solution pour gagner ce match, qu'il mette dans la tête de chaque joueur présélectionné que ce match serait gagné pour lui et seulement lui en personne. Car il n'a manqué auparavant à aucune de ses sorties en tant que joueur ni en tant que technicien ni en tant que dirigeant. Et à travers lui tous les anciens de la famille EST. Par là, une invitation des survivants, quelque soit leur discipline sportive, est bel et bien recommandée à cette occasion. A privilégier en transport, placement et drapés, un salut leur serait rendu individuellement par les joueurs de l'équipe rentrante, ce qui représentera un bonus moral à son travail du jour J. Réunir toutes les meilleures conditions pour gagner n'est pas facile à faire ni suffisant pour gagner un tel derby outsider. Ce n'est que le petit plus par rapport à son adversaire qui fera probablement la différence pour remporter ce trophée. Même le terrain et le public pourront dans de telles circonstances rien ajouter voire la casse et le charabia. On n'a pas à voler la victoire ce samedi ni la fête mais plutôt la mériter par la manière, le sang froid, la discipline intérieure et l'organisation de tous ses atouts.

L'équipe forte c'est elle qui illumine, qui croit en elle, qui adore jouer simplement, qui ne se remet jamais en question en cas d'échec. Contre le  TP Mazembé, elle a continué d'avancer (malgré ces 5/0 et 0/3). Où est-il maintenant ce tout foutu. Et où en est l'EST à l'heure, juste dans l'intervalle d'un an ? On peut miser sur le bon esprit d'équipe acquis depuis et qui poursuit sa série d'invincibilité d'une part et sur le bon soutien d'un public doré, sans fumigènes, qui a fait volé ses protégés de succès en succès d'autre part. Dans cette quête continentale soutenue, où l'EST représente le pays tout entier, il est de notre devoir d'encourager les joueurs et leur staff. Et par conséquent pas plus d'ennuis comme l'an dernier mais plus d'optimisme cette fois-ci.

Laissons-les se concentrer totalement sur leur objectif pour nous faire plaisir parce que chacun de nous, tous, sait exactement ce qu'il a à faire. Leur détermination vous allez la lire sur leurs visages en espérant qu'elle sera mesurée et contrôlée. Ils ont tous les moyens d'entrer dans l'histoire, et si Dieu le veut pour une première de la révolution Tunisienne, tout ira bien s'inscrire dans les annales Espérantistes.