A vingt quatre heures de la finale aller, Nabil Maaloul reste fidele à ses convictions. Il ne cesse de rappeler le message transmis à ses joueurs qu'ils ont une chance inouïe de rentrer dans l'histoire; et cela passe par Casa. «70% du sacre se jouera ici», a lancé Nabil Maaloul lors du point de presse tenu aujourd'hui à l'hôtel de l'équipe. Répondant aux questions des medias, le coach «Sang et Or» a, tout d’abord, mis le match dans son contexte en affirmant «ce sera un match équilibré. Les deux équipes se connaissent à merveille sur les bouts des doigts et tout pronostic est interdit. Je suis persuadé que le match se jouera sur le plan mental. L'équipe qui saura profiter des faiblesses de l'autre et celle qui commettra le moins d'erreurs l'emportera.» L'Esperance est elle prête à offrir un troisième cadeau au WAC, s'interroge un journaliste marocain. Réplique immédiate de Maaloul qui s'inscrit en faux devant cette remarque «l'Esperance a joué au Caire pour elle-même et pour l'image du Grand Club qu'il est. C'était un cadeau involontaire !» Le refus du WAC de jouer samedi et éviter l'aïd serait-il un stimulant supplémentaire pour les «Sang et Or» ? Le coach espérantiste déclara «c'est vrai qu'on aurait préféré jouer le samedi mais cela n'empêche que cela ne change rien à la donne. Les joueurs sont concentrés sur leur sujet. Et puis le match se joue sur le terrain la seule vérité.» Maaloul garde t-il le même discours par rapport au dernier match à Casa où il avait déclaré être venu pour gagner. Confirmation immédiate et sans ambages ni détour: «On est ici pour gagner ! Pourquoi voulez-vous que je touche à mes convictions, précise-t-il. Je vis avec des certitudes qui guident mes pas et celles de l'équipe depuis le début de la campagne Africaine. L'heure n'est plus pour regarder au retro et le bolide espérantiste est lancé à grands pas vers la conquête. Les joueurs ne pensent pas aux souvenirs. Le passé fait partie désormais de l’histoire et ils savent pertinemment qu'il n'y a qu'une seule vérité, celle du terrain. En tous les cas, on est prêt à affronter toutes les situations aussi compliquées, soient-elles. Idem, je pense que le WAC a tout prévu. Bref, on n'a rien laissé au hasard la préparation a été rondement menée et tout a été passé au peigne fin.»
Quant à l'arbitrage et aux conditions climatiques, et leur incidence sur le match, Maaloul considère «on a le meilleur arbitre. Ceci étant et à propos des intempéries et l'état du terrain, je pense que la pelouse du stade, avec celle du Caire, est parmi les meilleures. Et je ne pense pas qu'elle sera affectée outre mesure par la pluie. De toutes les façons, les deux équipes seront sur un pied d'égalité d'autant plus qu'il affectionnent le jeu technique.»