Le capitaine Kasraoui brandissant le trophée de la Ligue des champions 2008-2009. (Photo CHALA)

En marge de la médiatisation du jeudi 08 avril 2010

Il y a un an, E-S-Tunis.com publiait :

Cavalcades de cancres et sous doués


La saison théâtrale bat son plein au Théâtre Médiatique de Hannibal TV (TMHTV).

 Le grand public tunisien a été convié à une pièce théâtrale intitulée "Les cancres de Belmakchouf," une tragi-comédie insipide réalisée par un journaliste des plus médiocres, repêché de la presse écrite et parachuté dans le monde de l'audio-visuel après quelques passages risibles dans une émission d'une chaine concurrente. Etant très humble, il préfère qu'on l'appelle uniquement par les lettres initiales de son nom, A. B. en attendant que le C. des abc de la modération des débats, chrono de la possession de la parole à l'appui, atterrisse un jour sur les plateaux du TMHTV, aux souvenirs du bon vieux temps de la première équipe de Belmakchouf. Cette comédie tragique est la séquelle d'une première farce intitulée "Les sous doués d'El Hadath" abritée par le même théâtre, qui dans sa quête de notoriété, et attaqué de partout par des statistiques visant à réduire les soi-disant vraies statistiques de son audimat, ne se fie que trop aux statistiques avancées par les antis (16%) qui paraissent plus que dérisoires en comparaison avec les pourcentages allant de 90% a 100%, sortant des bouches de spectateurs fidèles aux micros de la chaine, qui ne cesse de les passer jour et nuit, nonobstant l'ennui qui en résulte.

Niant toute (af)filiation textuelle avec l'œuvre Shakespearienne Much Ado About Nothing, traduite et connue pour les francophones sous le titre de Beaucoup de bruit pour rien, les deux pièces théâtrales changent et varient les acteurs qui se disputent les plus hautes distinctions en lèche-bottisme grotesque et médiocrité burlesque, essence du nouveau théâtre télévisuel guidé par une nouvelle race d'interprètes post-sportifs.

Vu que tous les personnages n'étaient nullement arrondis, et qu'ils étaient tous des personnages plats, du fait qu'ils sont construits dans un texte bourré de discours pauvre vidé de sens substantiel, nous limiterons l'analyse à leurs causeries mornes.

Mais là aussi plus rien à mettre sous la dent ! Mal rythmé, et creux à souhait, le discours véhiculé décrivait un monstre nomme l'Espérance Sportive de Tunis, une bête intimidante qu'on devrait domestiquer coute que coute, d'où la nécessité d'une pièce théâtrale spéciale avant les sanctions et une autre régulière qui tomba à pic, juste après les fameuses pénitences.

Nos personnages plats ont parlé de tout sauf des vrais maux à soulever. L'un des intervenants a eu le culot de suggérer à Hamdi Meddeb de virer Faouzi Benzarti. Nous ne savons vraiment pas combien d'associations sportives ou d'entreprises commerciales ce petit expert a géré, mais sa suggestion donne un aperçu de l'étendue de son expérience sans égal.

Seul un "captain" à bord essayait, tant bien que mal, d'attirer l'attention des autres à des contre-textes occultés par l'acharnement psychosomatique sur le doyen des clubs tunisiens. Ce n'était que futile, les répétitions étant déjà faites.

"Motus et bouche cousue" aurait été un meilleur titre des tragi-comédies d'Hannibal TV. Même la présence d'un représentant de la STEG n'a pas aidée à éclairer les lanternes des téléspectateurs voulues sombres et absconses par les pseudo-éclairés des deux pièces.  Les répétitions stipulaient le devoir de dessiner les contours d'une Espérance et de tout un public espérantiste, sans distinction aucune, démonisés, et que l'orifice buccal ne s'ouvre guère sur les réalités des objets volants, identifiés et non identifiés, itinérants dans les deux directions, des gradins vers la pelouse et de la pelouse vers les gradins, décelant des responsabilités partagées.

Se passant des émissions cancrissimes de traînardos, les chercheurs de la vérité se sont tournés vers les sites sportifs, "facebook" et les récits de spectateurs, filles et garçons, qui y étaient. Et la le brouillage et la superficialité télévisés ont été vite enlevés. Ils trouvèrent ce que le TMHTV a tout fait pour occulter.

L'une des premières vidéos postées sur facebook - la désinformation et la contre-information !

Un sacré coup pour ceux qui voulaient faire croire qu'ils détenaient la vérité, toute la vérité. Leur motus et bouche cousue ont forcément fait beaucoup de mal à leur intégrité et au sens de responsabilité qu'ils ont tant mensongèrement vanté. Ils se prennent pour des journalistes, mais n'ont jamais été des vrais, c'est le dernier de leurs soucis comme c'était la mentalité de la horde qu'ils ont voilé ou qu'ils, le plus véridiquement du monde, totalement ignoraient.

Choqué par les allégations perfides dramatiquement orchestrées par ce nouveau théâtre, le Bureau Directeur de la vieille dame tunisienne décida de boycotter ce théâtre télévisuel pour sa nuit des champions. Aucun membre du club ne se produira chez cette chaine d'haine lorsqu'elle essaiera de célébrer la victoire finale de l'Espérance, virtuelle championne de Tunisie, et tabler sur la publicité pour amasser un peu de fric en usant du succès espérantiste. Plus débilitant pour la chaine d'haine était la décision de ne plus lui octroyer de publicité, et tout ce que cela veut dire côté retombées financières, des mécènes espérantistes, le président du club en premier.

Envoyé au sommeil par la morosité et la fadeur caractérisées des pièces théâtrales, le public espérantiste s'est réveillé pour se rendre compte que l'action du Bureau Directeur n'était qu'un joli rêve.

Et si le rêve deviendrait réalité ? Plusieurs rêves espérantistes sont devenus des réalités solides sous l'ère Meddeb.

Et ce dernier rêve du public espérantiste se concrétisa, bien que partiellement, en attendant la suite. Dépité par les dépassements de la chaine, Hamdi Meddeb l'a fait savoir à Arbi Nasra, tout en exprimant l'intention de l'Espérance Sportive de Tunis de boycotter Hannibal TV. Selon nos sources, Arbi Nasra, qui était dans tout ses états à cause des puérilités des membres de son service sport qui ne sont pas à leur première, a officiellement présenté ses excuses à Hamdi Meddeb et a demandé à tous les intervenants dans les pièces théâtrales de faire de même.

La poésie de Antarah Ibn Chaddad Al Absi saute rondement aux yeux; il était tellement avant-coureur de quelques agissements de cancres anciens, modernes et contemporains.