Maher Kanzari en conférence de presse d'après-match. (Photo CHALA)

Ligue 1

ST - EST : Déclaration d'après-match

Maher Kanzari : Les « nabbara » avaient tort

Un mot tout d'abord sur l'ambiance régnant dans nos vestiaires au coup de sifflet final de cette rencontre extrêmement difficile avant son début pour les raisons surtout mentales que nous connaissons tous : les joueurs étaient soulagés mais très concentrés. Aucune manifestation de joie ou de liesse. Juste des regards fixes, tendus, chargés comme qui dirait d'une impatience à peine contenue pour régler cette affaire avec la CAF. Je dis bien la CAF et non TP Mazembe car ces minables de congolais n'auraient jamais pu nous vaincre de la sorte sans le parapluie protecteur des véreux (cafistes).

Pour Maher Kanzari, « ce fut un match très difficile à négocier car les esprits sont encore traumatisés par le dernier simulacre enduré. Un derby n'est jamais gagné d'avance et les nôtres ont su comment se sublimer et venir à bout d'un valeureux ST. Place maintenant à la revanche à prendre et nous allons tout mettre en œuvre pour y réussir. Ce sera difficile mais non impossible et nous allons batailler à fond la caisse pour renverser la tendance. Le rôle de notre public sera déterminant pour soutenir les garçons à bout de bras 90' durant sans relâche. »

A ma question : Comment ressentez-vous la liesse et la joie manifestées ça et là par certaines âmes chagrines se réjouissant de notre défaite à Lubumbashi ?

Maher a répondu comme suit : « Je suis au courant de ces manifestations, mais les «nabbara» ont tort car maintenant que l'aventure de la coupe d'Afrique touche à sa fin cette semaine, nous allons nous occuper spécialement d'eux et régler nos comptes avec tous ceux qui nous manifestés animosité. Qu'ils se tiennent prêts car nous ne ferons de cadeau à personne et notre réponse se fera de façon terrible sur le terrain. Nous leur répondrons sur les aires de jeu et pas dans les cafés et encore moins dans les voitures sillonnant certaines villes que je ne cite pas klaxons bloqués et sirènes hurlantes. »