Le match EST – JSK a marqué le retour au championnat après les deux intermèdes de la Coupe de Tunisie et le dernier match des éliminatoires de la Coupe du Monde, Afrique du Sud 2010. Deux parenthèses sur lesquelles nous souhaitons revenir brièvement.
Fiel Médiatique
Les médias se sont inexplicablement acharnés sur l'EST qui a méritoirement éliminé l'EGSG dans son fief sur le score net de 2–0. Cette victoire a fait couler tant d'encre de fiel répandant amertume et méchanceté. Outre l’épisode Infosfoot ou plutôt « un faux foot » ? ; Assabah parlait de "décision mystérieuse" de l'arbitre sur le but gafsien, justement annulé pour charge sur Ben Youssef, et décrète, en lieu et place du même arbitre, l'hors-jeu sur le but de Bouazzi…. Raouf Ayari, apparemment correspondant régional, a fait des siennes.
Al Chourouk, pour sa part, a intitulé "Elyes passe avec l'Espérance au prochain tour de la coupe" et Houcine Hidouri, l'auteur de l'article, insiste sur le but "insoupçonnable," dit-il, des gafsiens avant que son collègue Adel Tayari du même journal n'enchaîne en assurant que l'EGSG a été trahi et par sa défense et par l'arbitre.
Et le cirque de Gtari de suivre sur Hannibal TV où les participants ont ignoré les clarifications de l'expert de la chaîne en matière d'arbitrage, Younes Selmi, dans la "movioletta," pour que Sami Akrimi s'étale sur les faveurs accordées aux grandes équipes au dépens des petites.
Des ressentiments abjects qui nous laissent perplexes mais nullement indifférents ! Ce n'est pas ainsi qu'on arrêtera la marche triomphale de l'EST.
Elimination amère
Ces mêmes médias et journalistes auraient du prêter toute leur attention à notre Equipe Nationale qui s'apprêtait à disputer sa qualification au premier mondial africain. Rien n'en fit. Coelho, sa bande et son équipe sans âme nous ont menés vers une élimination qui nous restera à travers de la gorge. Ce malheureux paysage valait le détour, mais revenons à notre confrontation avec la JSK.
Une JSK attachante et une EST déambulante
Nous avons vu une formation kairouanaise très attachante, avec une kyrielle de joueurs expérimentes—Missaoui, qui a roulé sa bosse un peu partout, Ben Rejab, Ghannem et Ameur, ex-sociétaires du CA, l'ex-espérantiste Mahjoubi, qui a marqué Darragi, dans le viseur du club allemand Werder Bremen, à la culotte, et une pléiade de talentueux et jeunes joueurs à l'instar du n. 14 Ouerghemmi – un joueur à suivre.
Contrairement aux équipes qui viennent à El-Menzah se recroqueviller en défense et livrer des non matchs, les aghlabides ont présenté un jeu relativement ouvert et séduisant, et se sont même procurés les premières occasions du match. Sans les interventions du brillant Naouara (lire par ailleurs son Interview sur le site), le match aurait pris une autre tournure et les Sang et Or auraient pu se compliquer la tâche davantage.
En l'absence de Michael Eneramo, le miraculé du mondial africain avec son Nigeria, Ayari, auteur de deux réalisations (une par mi-temps), n'a pas démérité, rassurant les tifosis sur l'avenir du compartiment de l'attaque, ou l'absence du nigérian n'a pas été trop ressentie.
Auparavant, Chammem a ouvert le score suite à un coup franc direct imparablement exécuté et que Ben Rejeb voyait se loger dans ses filets impuissamment. Darragi a clôturé la marque et a offert encore une fois la sucette habituelle du "baby star" au public présent et sa façon à lui de se retremper dans la compétition et oublier la déception du mondial.
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