Le Onze Sang et Or aligné contre le CS Sfaxien à Radès, le 12 septembre 2009. (Photo CHALA)

Avant match

Les trois points en ligne de mire

Flashback : le dernier virage vient d'être pris et nous avons entamé les derniers matchs d'un championnat devenu de plus en plus épique et haletant : l'Espérance de Tunis, sous la menace d'un Club africain bien en jambes, est toujours leader mais commence par baisser de rythme et accuser le coup. Preuve en est le nul ramené de Béja suite à une erreur commise par Kasraoui.


L'écart avec notre rival est passé à trois points et la pression a continué de peser sur l'environnement du club. De Moraïs, de plus en plus décrié pour son travail et, surtout, ses déclarations, n'est pas à l'abri d'un limogeage.


Samedi 21 février 2009, 20ème journée de la Ligue 1. Une occasion en or pour garder les trois points d'avance et nos distances avec le Club africain pour mieux attaquer ensuite un derby qui s'annonçait décisif.


Mais voilà, coup de théâtre au coup de sifflet final : malgré un jeu retrouvé en première période et des occasions à la pelle, nous avons failli perdre ce match sans ce coup franc magistral de Bouazzi à la dernière minute. Un match nul synonyme de défaite qui nous enfonçait encore plus dans une situation délicate à gérer malgré notre avance au classement.


Un rappel des faits nécessaire à la veille de cette journée de championnat pour garder l'esprit bien ouvert et les pieds sur terre. L'euphorie du moment doit laisser place à la réalité du terrain : l'équipe ne rassure pas sur le plan collectif, plus précisément en défense, contre une attaque qui se repose sur ses individualités. Avouons que c'est peu pour une équipe qui vise le championnat de cette année et la prochaine Ligue des Champions d'Afrique.


Pour demain, et même si le calendrier gruyère de cette année n'est pas pour aider notre cause, un meilleur placement de la défense est exigé pour faire face à une équipe dont notre ex-trio d'attaque cherchera à faire mordre la poussière non pas au club de leurs premiers (pas sûr, mais bon !) amours mais au coach qui leur a montré la porte de sortie.


Le milieu de terrain, trop tendre ces derniers matchs, devra carburer pour ne pas se laisser endormir par le faux rythme du Messi (par la taille seulement) national, j'ai nommé Ben Chouikha.


On ne sera pas exigent avec une attaque qui en plante un but par match. Mais un premier but sur une balle arrêtée suite à une combinaison nous remplirait de joie.. Une arme de plus à re-maîtriser.


Au final, les trois points devraient nous revenir et une recette de 100 mD irait renflouer la trésorerie de Bhar, le président du club de la banlieue sud. Une sorte de relation... gagnant-gagnant !