Le Onze Sang et Or aligné contre le CS Sfaxien à Radès, le 12 septembre 2009. (Photo CHALA)

Analyse

Nos internationaux sous la loupe

Quatre Sang et Or ont été engagés, dimanche, dans les éliminatoires combinées pour la CAN-CM 2010. Ci-après un petit aperçu sur les performances de nos champions :


Khaled Korbi montre la voie aux Aigles de Carthage

Fidèle à sa réputation, notre cœur de lion a honoré son contrat avec une présence remarquable tout au long des 90 minutes. Omniprésent, notre milieu défensif s'en est tiré à merveille, réussissant à colmater les brèches laissées notamment par le sociétaire de Slavia Prague, Houcine Ragued.


Oussama Darragi toujours aussi décisif

Sans être particulièrement brillant, notre Picasso international s'est montré une nouvelle fois décisif en permettant tout d'abord à Issam Jemâa (un ex Sang et Or) de marquer le but d'ouverture du score tout en délivrant des caviars mal exploités par Yassine Mikari et Chaouki Ben Saâda. Il va sans dire que la prestation de notre prodige était en-deçà des espérances. Ceci dit, il faut avouer le dispositif tactique adopté par le staff technique était défaillant.


Harrsion Afful coupable sur le but béninois

Titularisé sur le couloir gauche avec les Black Stars du Ghana, notre latéral de poche a passé un sale après-midi à Cotonou. Malmenée par une sélection hôte déchaînée, l'équipe du Ghana a manqué de détermination et de volonté de bien faire, d'autant plus que la qualification pour le Mondial était acquise. La nouvelle coqueluche du public Sang et Or a manqué de concentration dans les arrêts de jeu et son duel perdu avec l'ancien étoilé, Mory Ogumbiye a permis aux locaux de l'emporter aux forceps.


Michael Eneramo n'a pas démérité

Bien que remplacé à l'heure de jeu, le taureau de Kaduna n'a as du tout démérité tout au long des 63 minutes qu'il a jouées avec les Super Eagles face au Mozambique. Victime d'un entrejeu fantomatique, le capitaine Sang et Or a été très peu servi dans des conditions optimales. Pis encore, il a été contraint de faire un travail de sape vu que son compère d'attaque, Yakubu Ayegbeni, manquait terriblement de compétition.