Portrait du défenseur ivoirien Edgar Loué. (Photo CHALA)

Entretien

Loué : « J'ai toujours été milieu défensif »

Après une longue absence des terrains, vous allez jouer, aujourd'hui face à l'USMo, votre premier match avec l'Espérance de Tunis. Comment appréhendez-vous ce retour en compétition ?

Je suis heureux de retrouve la compétition après huit mois d'absence et je suis aussi content de gagner ma place de titulaire et d'avoir l'opportunité de relancer ma carrière dans un club comme l'Espérance.

Aujourd'hui, estimiez-vous être prêt à 100% ou bien y a-t-il encore du boulot à faire notamment sur le plan physique ?

Franchement, j'ai très bien bossé ces derniers mois et j'ai perdu les kilos superflus. Je pense sincèrement avoir retrouvé une grande partie de mes sensations.

Edgar, quel poste sied le plus avec vos prédispositions : défenseur central ou bien milieu défensif ?

J'ai toujours joué comme milieu défensif. Certes, j'ai eu l'opportunité d'évoluer en défense centrale avec le Raja Casablanca, mais c'était en grande partie dû aux problèmes défensifs qu'avait connu le club marocain à l'époque. Pour résumer, je dirai donc un milieu défensif de métier, mais vu certaines circonstances, j'ai été reconverti en tant que défenseur central.

Durant ces trois mois vous avez eu la chance de vous entraîner sous la houlette de deux entraîneurs, à savoir le Brésilien Cabral et le Portugais De Moraïs. Pouvez-vous nous faire une petite comparaison entre les deux techniciens ?

Franchement les deux entraîneurs sont bons, mais d'un autre côté, il est aussi clair qu'ils n'ont pas le même système de jeu et la même philosophie.

Un petit rappel sur vos précédentes expériences en tant que professionnel avec le Raja Casablanca et le Racing Club de Strasbourg ?

Quand j'étais au Maroc, ma famille était avec moi, ce qui m'a moralement été d'un grand soutien pour bien performer. Pour information, j'ai été plébiscité à trois reprises comme meilleur joueur du championnat marocain.

Une fois arrivé à Strasbourg, j'ai perdu certaines de ces conditions, mais j'ai réussi à décrocher une place de titulaire lors de ma première saison. Par la suite, j'ai été handicapé par une blessure qui m'a éloigné des terrains. En tout cas, on ne peut pas qualifier mon expérience française d'échec. Je n'ai que 24 ans et j'ai encore 10 ans de carrière devant moi. L'expérience que j'ai acquise au Maroc et en France est enrichissante à plus d'un niveau, ce qui ne peut que forger ma personnalité en tant que joueur professionnel.

Un mot sur votre adversaire d'aujourd'hui ?

Hier matin, nous avons regardé la vidéo de son dernier match en Ligue des Champions arabe. C'est une très bonne équipe, qui m'a laissé de bonnes impressions. Heureusement que nous disposions d'un groupe soudé et solidaire et nous allons tout donner pour remporter les trois points, d'autant plus que notre adversaire direct, l'Étoile du Sahel, a été tenu en échec.