Des rumeurs les plus folkloriques ne cessent de circuler quant à d'éventuelles guerres intestines qui continuent à défrayer la chronique au sein de la famille Sang et Or. Les plus fantomatiques ... parlent de fantômes, d'autres mettent en scène une Espérance en otage, mieux encore, d'aucuns n'hésitent pas à mettre le doigt, non sans détour, mais non sans le moindre doute non plus, sur le mal qui ronge le club qui aurait pour nom : M. Slim Chiboub, avec d'autres, rajoutent d'autres, question de noyer le poisson et perdurer le flou.
Voilà qu'un président, adulé il n'y a pas si longtemps pour sa force de caractère et sa poigne de fer, devient aujourd'hui la cible d'attaques, pour être justement ce qu'il est : un homme qui ne mâche pas ses mots. Ses détracteurs de toujours, eux, s'en délectent, non sans enfoncer le clou et comment !
La question qui se pose, indépendamment du jugement que chacun peut porter et sur les évènements et sur l'homme, que nous ne connaissons pas, malgré le fait d'être une personnalité publique, à qui profite le crime ? Et comme certains ont malheureusement besoin d'un dessin, nous allons tenter d'en faire les contours, pour ne pas se perdre dans les détails.
Pour aller droit au but, discussion sportive oblige, ce n'est surtout pas à l'Espérance d'aujourd'hui que ces rumeurs persistantes servent en premier lieu.
Depuis le départ de M. CHIBOUB, sous les insultes faut-il bien le rappeler, certains des «vautours» de l'Espérance, qui, curieusement ne faisaient qu'attaquer l'Espérance de M. CHIBOUB, reprenant entre autres les histoires à dormir debout des «antis» confondant le tout avec critiquer, ceci n'étant point propre à cette catégorie pour autant, mais également que charger contre les «chacals» que l'ex président a laissé, sciemment, dans son entourage pour des raisons qui demeurent obscures, ont trouvé un terrain fertile pour s'adonner à de sales besognes, question de prendre une revanche sur un sort qu'ils n'ont point apprécié : être éloignés du club.
Du coup, la chasse aux sorcières a été entamée par M. Zied Tlemçani, qui, au passage, a fait un tsunami au club : il a tout rasé ou presque, criant par ailleurs à la terre brûlée. M. Aziz Zouhir, dépassé par les évènements, ne savait plus à quel saint se vouer, avant de prendre un parti qui a fini par l'enliser dans un cercle vicieux, duquel il n'a pu se sortir. Et qui en paie les frais aujourd'hui ? C'est encore l'Espérance, du moment que cette culture clanique a été institutionnalisée pour donner lieu à des considérations des plus fantasques, question d'animer la galerie. Entre temps, les choix et décisions managériales étaient généralement questionnables, participant à la dégringolade du club, un processus pourtant, entamé par M. CHIBOUB - ce qui explique en grande partie les raisons de son départ - et qui avait besoin d'être stoppé, voire renversé. Mais rien n'en fut !
Arriva ensuite l'Assemblée Générale (AG) élective qui devait être l'occasion de débats importants pour s'arrêter sur les défaillances et proposer des améliorations, voire des projets de la part de ceux qui briguaient la présidence. Or rien de cela ne fut non plus, avec des candidats éloignés, en l'occurrence M. Z. TLEMÇANI, d'autres peu préparés et convaincus, étant parachutés, M. Hamdi Meddeb, curieusement le Président actuel du club, qui se démène seul ou presque, alors que, pour ne pas le nommer, M. CHIBOUB, lui avait assuré son soutien. Et c'est qui finalement que l'on trouve en train d'appuyer M. H. MEDDEB, notamment financièrement, sans demander quoi que ce soit en retour : M. A. ZOUHIR, en grand homme, espérantiste, qu'il est, malgré une présidence mi-figue, mi-raisin.
Et M. CHIBOUB dans tout ça ? Non sans subir des attaques les plus folles et abjectes, il n'est point en train d'aider sa propre cause, ni celle de l'Espérance. Tout d'abord, il a beau organiser des conférences de presse pour affirmer haut et fort son «innocence» par rapport au populisme à deux sous qu'on a voulu «imposer» à la rue Sang et Or, question de se dérober des vraies responsabilités, celles de prendre les décisions à même d'assurer l'amélioration du sort du club, son discours aurait pu avoir une plus grande crédibilité et un meilleur accueil, s'il suivait le tout par des gestes concrets au profit du club, même aujourd'hui. C'est ce que les Espérantistes s'attendent de lui, surtout que le club vit des périodes difficiles sur le plan financier entre autres, dû notamment à la perte de vitesse sur le plan sportif et par suite à la capacité du club de prendre sa part du gâteau des sommes allouées aux clubs en coupes africaines, d'attirer de contrats plus juteux pour d'éventuels sponsors et ... acquéreurs de talent, qui s'est fait rare depuis le départ d'un certain Issam Jemâa, issus des jeunes formés par l'équipe de M. CHIBOUB, faut-il le rappeler.
Et quand par ailleurs il n'arrête pas de critiquer sur la place publique l'état actuel du club, ce n'est sûrement pas ce dont a besoin l'Espérance aujourd'hui, mieux encore, il donne l'occasion à ses détracteurs d'enfoncer le clou et de revenir à la charge avec des rumeurs encore plus risibles, qui, faut-il rappeler, détourne l'attention des vrais problèmes du club. Un ex président, quand bien même critique veut-il être avec raison, non seulement se doit-il de faire preuve de réserves et de modération, rien que pour faire «honneur» à un titre nouvellement acquis lors de la dernière AG, mais en plus, faute de soutien financier, peut toujours s'engager dans des causes à même de redorer le blason du club et les festivités du 90è anniversaire du doyen des clubs tombent à pic justement pour en donner la preuve et c'est tant mieux !
Mais une question continue à titiller les esprits Sang et Or et sûrement pas ceux de ses détracteurs seulement : que veut M. CHIBOUB au juste à l'Espérance ? Non sans poser des gestes pour la mettre à genou, nous en sommes bien convaincus, M. CHIBOUB ne fait rien non plus pour aider la cause Sang et Or, ce qui, curieusement, finit par et faire mal à l'Espérance ... et à sa propre crédibilité. Et en homme intelligent, nous espérons qu'il révisera sa copie, à la lumière d'éléments, on ne peut plus factuels ! Veut-il par ailleurs y revenir par la grande porte ? Quand bien même l'idée peut très bien effleurer son esprit, non sans être farfelue pour un «Président d'Honneur» de surcroît, ce n'est sûrement pas le statuquo qui va aider sa cause et un homme averti en vaut deux, dit-on.
Maintenant, que des «vautours» aux finalités les plus mesquines cherchent à prendre leurs revanche de M. CHIBOUB sortent des débilités exécrables, ça peut bien se comprendre, puisque ce n'est sûrement pas l'Espérance, qui passe au-dessus de tout, comme ils prétendent ! Mais que des supporters désintéressés par ces basses manoeuvres reprennent en choeur des allégations préfabriquées, non sans se poser des questions, est on ne peut plus hallucinant et irresponsable ! La machination avait bien un «sens» du temps de M. A. ZOUHIR, mais aujourd'hui, connaissant de surcroît la proximité des deux hommes, on ne peut prétendre que M. CHIBOUB veuille mettre les bâtons dans les roues de M. H. MEDDEB. Si ce n'est maladroit, ce serait sûrement pour des raisons on ne peut plus amnésiques, quand on pense par ailleurs, que et M. Chokri El Ouaer et M. Youssef Zouaoui, hommes supposément «voulus» par M. CHIBOUB sont partis pour manque de résultats. Et en passant, il est vrai que depuis le départ de M. EL OUAER, les gens se bousculent pour le remplacer, lui qui avait été, faut-il le rappeler, candidat à la vice-présidence au préalable auprès M. TLEMÇANI.
Du coup, M. H. MEDDEB ne pouvait rester les bras croisés en voyant le bateau couler. Il se devait de réagir, bien réagir, rapidement réagir, pour arrêter l'hémorragie. C'est du moins ce que s'attendent de lui tous les supporters de l'Espérance, qui le soutiennent par ailleurs, faisant l'unanimité quant à sa capacité d'être l'homme de la situation. Encore faut-il qu'il réussisse par ailleurs, ce qui est une autre paire de manche !
Et justement, il a eu l'intelligence de faire appel à M. Tarek Dhiab, qui n'est plus à présenter, un homme qui a réussi que ce soit en tant que joueur, et comment, en tant qu'analyste, en tant que dirigeant et cerise sur le gâteau, en tant qu'homme d'affaires. Le «petit prince», comme l'a-t-on surnommé par ailleurs, a accepté l'invitation de joindre le club et c'est tout à son honneur, quand on pense au timing et aux acrobaties qu'il doit faire pour prendre ces nouvelles responsabilités, avec un emploi du temps déjà bien chargé - un élément à solutionner par ailleurs -. L'homme, connu pour son franc-parler, est de suite tombé dans le panneau de «l'affrontement», alors que la situation appelait plutôt au calme, qui commençait pourtant à s'installer autour du club et ce, indépendamment des «vautours» et «chacals» qui continuent, eux, à se lancer des «becs», bien futiles.
Une erreur d'appréciation qui va s'avérer bien grave et qui a fini par secouer le club de nouveau, ravivant les ardeurs des «chacals» et ceux bien évidemment des «vautours» qui se sont du coup retrouvés dans leur élément ! Et à la guéguerre de prendre des ampleurs que l'on croyait pourtant enterrées. Fallait-il faire revivre de leurs cendres ces viles passions ? Est-ce de cela que le club, voire M. H. MEDDEB, avait bien besoin, aujourd'hui ? Alors au fait, à qui profite le crime ?
Des développements prenant des allures politiques
À la lumière des éléments présentés plus haut, ce n'est surtout pas à M. CHIBOUB, on en convient, mieux encore ce sont plus et M. H. MEDDEB et M. T. DHIAB qui en sortent rassurés, quant à l'attachement des supporters au duo pour entamer le travail ensemble afin de remettre l'Espérance sur les rails, d'autant plus que M. T. DHIAB, n'a pas uniquement mis l'huile sur le feu, dont la boucane a fait de l'ombre à des idées, que plusieurs Espérantistes appelaient à mettre en place depuis bien des lustres, notamment sur TarajjiMania, le forum d'E-S-Tunis.com, où les supporters inconditionnels de l'Espérance à travers le monde, ayant accès à l'internet faut-il préciser, se retrouvent depuis voilà dix ans pour discuter de leur club.
N'étant pas dans les secrets des Dieux et ne voulant pas l'être non plus, question de garder un oeil objectif et critique sans parti pris, et sans donc parler de certitudes, d'aucuns ont remarqué cette photo d'une banderole bien expressive : le message est on ne peut plus clair ! Non seulement les supporters soutiennent M. H. MEDDEB et M. T. DHIAB, mieux encore, ils inscrivent les deux hommes dans la lignée de l'ère du «Renouveau» pour faire référence au processus entamé il y a vingt ans, déjà, par le Président de la République, M. Zine El Abidine Ben Ali.
L'affaire a donc pris une tournure on ne peut plus politique et politisée et ce, suite à ces pressions «obscures» que M. H. MEDDEB a dû subir et qui l'auraient appelé à faire «démissionner» M. T. DHIAB, dont l'arrivée au club, pourtant fort probablement «bénie» par M. CHIBOUB, qui est en contact permanent avec M. H. MEDDEB, son ami, qui, par ailleurs, avait pris au préalable contact avec M. TLEMÇANI pour lui proposer le poste offert finalement à M. T. DHIAB - cela ne devait-il pas valoir dire des choses justement ? - devait déranger des gens qui n'ont rien à voir avec l'Espérance, et ce, en référence à certaines flèches lancées par le même M. T. DHIAB, entre autres, contre les hautes instances footballistiques et sportives lors d'interventions médiatiques passées, alors que son dernier discours n'était pas pour les rassurer.
Pis encore, ce qui dérange dans cette affaire, c'est qu'une bonne frange de supporters, emprisonnés dans des certitudes bien manipulées, avaient réagi de manière plus véhémente quant à l'idée que ce soit M. CHIBOUB qui serait derrière ces basses pressions ... que lorsqu'il se serait avéré, non sans tomber dans des certitudes simplistes par ailleurs, que des personnalités externes non seulement à l'Espérance, mais au monde sportif éventuellement, qui se seraient adonnés à mettre leur nez là où il ne faut pas. Il s'agirait là de gestes d'une extrême gravité pour l'Espérance et son développement, pour ne pas revenir à l'Histoire et au traumatisme des évènements de 1971 qui auront marqué le club à jamais.
Mais pour ne pas se perdre dans des considérations qui dépassent le cadre sportif et revenir à l'essentiel, question de ne pas trop se mêler les pinceaux, les supporters de l'Espérance n'ont pas le droit de se défiler à leurs propres responsabilités. Il y a des gestes posés, voire non posés, dont les effets sont clairement observables. Il serait bien inutile de critiquer les protagonistes, tels les «vautours» et autres «chacals» aux intentions on ne peut plus mesquines, si ce n'est irresponsables, tels ceux qui n'arrêtent pas de lancer des fumigènes de manière quasi-systématique depuis quelques matches, question de mettre le club dans l'embarras sur tous les plans, sportif, en privant les joueurs du soutien de dizaines de milliers de supporters, et financier, en dépossédant le club de revenus dont il a grand besoin pour se renforcer, et ce, malgré les acrobaties fort pertinentes et réussies de Ameur Bahri (AB), faut-il préciser faisant face à des responsables dont l'incompétence est devenue notoire au niveau de la Ligue Nationale de Fourberie Professionnelle (LNFP) et la Fédération de Tartufferie et de Football (FTF).
Mais la majorité des supporters, si nous pouvons nous permettre sans démagogie, n'en a que cure de ces manoeuvres. Pis encore, cette majorité, non organisée et organisable, se retrouve en otage, des fois en ne pouvant pas assister aux matches, suite à des huis-clos, pendant que les plus fidèles, les abonnés, voient leur désarroi doublé. Le pire, c'est lorsque cette majorité demeure justement inerte, sinon lorsqu'elle se transforme par ailleurs en une sorte de courroie de transmission pour les visées les plus viles, disons sans le réaliser (et c'est le but de l'article).
Sinon, comment expliquer d'un côté, le manque de réactivité des tifosi Sang et Or face aux lanceurs de fumigènes au stade, sous les yeux de supporters, dont certains sont organisés, criant haut et fort leur attachement et dévouement au club, ou encore, et c'est bien plus pernicieux et grave comme attitude, puisqu'elle s'inscrit dans une perspective plus durable, celle de faire le relai d'allégations et d'histoires on ne peut plus rocambolesques, avec des fois une certitude qui frise l'insolence, comme si les nuances et le conditionnel ne faisaient pas partie du vocabulaire, chinois fusse-t-il !
Nous épargnerons les lecteurs d'autres longueurs quant aux histoires relayées et aux rapprochements entre évènements et personnages des plus hlollywoodiens. Certes, dit-on, la réalité dépasse la fiction des fois, personne n'est donc naïf pour rassurer certains, mais la question fondamentale que les supporters doivent se poser, indépendamment de la vraisemblance de ces commérages : en quoi perturbent-elles dans les faits la marche du club ?
Et si on posait la question de manière plus simpliste et complexe à la fois : supposons que ces histoires invraisemblables soient vraies, les joueurs et leur rendement, voire hygiène de vie et discipline sur et en dehors des terrains par ailleurs, le staff technique et la qualité de sa préparation physique, tactique et mentales des matches, le staff médical et la pose de leurs diagnostics, voire la qualité de leur suivi, le staff administratif et leurs efforts fournis pour donner l'heure juste à tout ce beau monde et mettre à leurs dispositions les ressources nécessaires pour optimiser leurs performances, le BD finalement et ses choix stratégiques quant à sa gestion de l'effectif, des contrats, des départs et arrivées, de la professionnalisation du club, son financement, sa relation et communication avec les supporters et les médias, etc. ... que font-ils au juste par ailleurs ? Sont-ils là pour la parade et sommes-nous tous si imbéciles à suivre une pièce de théâtre que certains «fantômes» ont pu mettre en scène pour tous ces protagonistes directs et preneurs de décisions ?
Un peu de sérieux et de perspicacité, voire de respect pour notre si petite intelligence, ne devrait pas faire de mal ou même offenser personne. Car ce folklore, n'est pas en train d'aider le club, bien au contraire, puisque cela ne fait que détourner l'attention des vrais problèmes et par suite, des vraies solutions. Qui a dit qu'un problème bien posé est à moitié résolu ?
Et le programme de M. Tarek Dhiab dans tout ça ?
Pour ne pas être amnésiques après une tempête qui a fait couler beaucoup d'encre et épuiser beaucoup de doigts sur les claviers notamment, M. T. DHIAB est appelé à changer un peu son discours. Quand on clame son ouverture pour l'ensemble de la famille Sang et Or, on ne peut tirer en même temps des boulets n'importe comment, au risque de faire des victimes parmi ceux qu'on appelle à rejoindre le bateau par ailleurs, c'est on ne peut plus contradictoire. Et curieusement, c'est la chose la plus simple à faire, malgré son urgence.
Ensuite, il est important pour M. T. DHIAB de faire l'état des lieux et d'organiser des rencontres d'abord personnelles et ensuite en groupe, lors de cessions de travail, avec tout le staff technique, médical et administratif qui chapeaute l'équipe fanion, et ce, afin de prendre le pouls direct de ses collaborateurs pour ensuite monter un programme de travail basé sur des objectifs et des actions concrètes.
En ce sens, un programme de travail est proposé à M. T. DHIAB dans l'espoir qu'il puisse s'en inspirer :
1. Court-terme (4-5 semaines) :
a- Les objectifs de la prochaine saison de l'équipe fanion : les préciser en fonction de l'état des lieux (voir plus haut) et les communiquer et à l'organisation et au large public
b- Le staff : une évaluation globale du staff technique, médical et administratif de l'équipe Seniors pour réorganiser, s'il y a lieu l'équipe de travail selon des critères d'homogénéité et de cohésion en fonction des objectifs plus haut.
c- Le calendrier de l'intersaison : il va y avoir des discussions importantes à mener concernant les choix à faire, en fonction de 2 scénarios (renvoi ou pas des deux dernières étapes de la coupe de Tunisie, en cas de qualification face au club sportif de Hammam-Lif en quart de finale). Des décisions doivent être prises pour les périodes et lieux de repos et préparation, s'il y a lieu. En ce sens, nous nous permettons des suggestions quant aux priorités qui doivent être en premier lieu la préparation de la saison prochaine - qui va de soi avec la coupe de la confédération. Enfin, il ne faut pas oublier de préparer un plan spécifique pour les internationaux.
d- La gestion de l'effectif : il va falloir :
i. trancher rapidement sur les prolongements des contrats et identifier les besoins en renforts pour certains postes de l'équipe afin d'établir une liste avec 2-3 scénarios (arrivée et prolongement ou pas de certains joueurs clé)
ii. clarifier avec H. Meddeb le budget alloué aux recrutements, selon les prolongements, ventes, prêts, etc.
iii. établir, relancer et finaliser les contacts, négociations et accords avec les joueurs, agents ou clubs des renforts ciblés, si possible en fonction de la date de préparation
iv. mettre à jour la liste africaine avant le 1er juillet
2. Moyen-terme (été):
a- Mettre en place une commission technique (cette tâche peut se prolonger jusqu'à Novembre 2008) qui aura pour mandat de :
i. monter des structures pour la détection des joueurs et leur supervision, incluant les joueurs prêtés sur le plan national
ii. identifier une toile structurée de contacts avec des objectifs bien précis sur le plan international pour la détection, le suivi et la nature des dossiers à transmettre pour préparer d'éventuels recrutements
b- Terminer les négociations en suspens et fermer le dossier des arrivées ...
c- Mettre à jour, s'il y a lieu, mettre à jour la liste africaine avant le 10 Août
d- Terminer le dégraissage «intelligent» de l'effectif, jusqu'au 31 Août, date butoir de la fermeture du mercato estival.
e- Mettre en place les contours du nouveau programme de formation des jeunes, selon les nouvelles orientations, avec les responsables en place, notamment MM. Ahmed Bouchamaoui et Gérard Buscher, tout en en spécifiant des objectifs, de préférence mesurables, pour chaque catégorie
f- Établir les besoins en formateurs qui épousent cette nouvelle orientation et se réorganiser en conséquence avec arrivées, départs et réaffectation des formateurs
3. Long-terme (saison prochaine) :
a- Préparer et mener des négociations pour le prolongement des contrats qui prennent fin en 2009 (dossier à clore avant le 30 Novembre 2008) et des décisions sont à prendre en conséquence
b- Idem pour les contrats prenant fin 2010 (dossier à clore avant le 30 Mai 2009)
c- Effectuer un nouveau diagnostic, qui se veut continu, vers la fin Octobre 2008 et préparer et mener des négociations pour le mercato hivernal
d- Idem pour le mercato estival avec un diagnostic, qui se veut continu, à finaliser au mois de Mars 2009
e- Mettre en place un programme de valorisation des joueurs à l'Espérance pour l'année 2009 (formation en communication, en langues, support psychologique, initiation à la vie professionnelle, choix des agents, attachement au club, etc.) - Décembre 2008
f- Faire un premier bilan en janvier 2009 du programme de formation établi en été 2008, afin d'identifier les rectifications et les améliorations à apporter, tout en identifiant les projets de joueurs qui monteront en Seniors pour la saison prochaine.
Il y a sûrement d'autres éléments à considérer notamment au niveau de l'organisation du travail, des choix des compétences, des disponibilités, etc. auxquels M. T. DHIAB devrait également s'atteler en arrière-plan, tout en participant par ailleurs à aider M. H. MEDDEB avec des idées innovatrices en gestion générale du club, en matière de financement, marketing, communication, structure administrative, etc.
Bref, bienvenue à bord et bonne chance M. T. DHIAB !
Chronique